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2-Les châteaux girondins

L’humanité sur lie

En Gironde, un château, cela ne sent pas le mâchicoulis ou le créneau. Un château, ça sent la lie. C’est le climat océanique, si particulier, et la grosse demande anglaise, au Moyen-Âge, qui ont créé les conditions pour l’avancée des vignes et, par voie de prospérité, celle des châteaux. Margaux, Rothschild, Giscours… : sur la route du Médoc qui leur est consacrée, l’architecture vigneronne ne fait pas mieux, avec des façades venues du Kent quand ce n’est pas de Zanzibar.

La route des châteaux se décline aussi dans sa variante plus vallonnée de l’Entre-deux-Mers, mais campé sur la plaine ou sur un mont de Vénus, un château est toujours une jolie barrette dans la raie de son vignoble. En autocar, en petit comité ou à l’occasion, ils se visitent presque tous. Cela a un prix : selon les statistiques, chaque visiteur consacre en moyenne 144 E à des achats. Mais le vin, malgré la crise et les rachats par des Russes ou des Japonais, c’est moins un chiffre qu’une histoire humaine. Et si vous n’avez aucun penchant pour le tonneau, la Gironde compte aussi des châteaux qui ne sont pas au milieu du vin, mais de l’eau, avec même des tours et des créneaux : celui de La Brède, par exemple, où vécut l’un des plus célèbre des Girondins, Monsieur de Montesquieu.

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