Trenitalia lancera 4 allers-retours Paris-Marseille par jour en 2025
La compagnie ferroviaire italienne déjà présente à Paris, Lyon et en Savoie vient d’obtenir l’autorisation de desservir Marseille l’an prochain. Elle y lancera 4 liaisons quotidiennes vers Paris.
Trenitalia a reçu les autorisations nécessaires à son arrivée à Marseille annoncée pour 2025, a appris L’Echo touristique. La compagnie ferroviaire italienne, déjà présente sur l’axe Paris-Lyon-Chambéry-Milan, y lancera quatre aller-retours par jour. La dernière autorisation réglementaire lui a été donnée pour valider le projet, d’après la direction de Trenitalia, et la date exacte de début d’exploitation est encore incertaine.
Cette nouvelle liaison viendra étendre la ligne Paris-Lyon jusqu’à la gare Saint-Charles, et lancerait en même temps un projet plus grand d’une ligne entre Marseille et Milan, desservant Nice et Gênes.
Retour en Savoie le 15 décembre
Actuellement, la ligne Paris-Lyon reste le principal axe exploité par Trenitalia en France, avec cinq à six allers-retours quotidiens. Malgré des pertes enregistrées sur cet itinéraire depuis 2022 – dues en partie à un éboulement dans la vallée de la Maurienne continuant de paralyser les liaisons ferroviaires entre France et Italie –, la compagnie mise sur de nouvelles lignes pour renforcer sa position sur le marché français.
Elle reviendra par ailleurs à compter du 15 décembre vers Chambéry et Saint-Jean-de-Maurienne pour desservir les stations de ski cet hiver. Du 15 décembre 2024 au 31 mars 2025, un aller-retour en direct par jour sera proposé les samedis et les dimanches, mais pas en semaine. La réouverture de la ligne complète vers Milan n’est pas prévue avant le premier trimestre 2025.
D’après le dernier classement de l’ONG Transport and Environment (T&E), dévoilé lundi 9 décembre, Trenitalia arrive en tête des compagnies ferroviaires européennes, grâce à son rapport qualité-prix et son offre compétitive sur les liaisons moyenne et longue distance. La compagnie italienne a surpassé la suisse SBB et la tchèque RegioJet, suivies de l’autrichienne ÖBB et de la SNCF, qui se classe cinquième.