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Tendances destinations : les tops et les flops de l’hiver 2019/20

La saison d’hiver étant engagée à 40%, le Seto a fait le point sur les ventes des principales destinations des voyagistes.

C’est un début d’hiver encourageant pour les voyagistes, malgré la faillite de Thomas Cook dont nous ne mesurons pas encore tous les effets : les prises de commandes de la saison, qui court du 1er novembre 2019 au 30 avril 2020, progressent de 4,7% sur les zones étrangères, en trafic. Telle est la tendance globale relevée par le Syndicat des entreprises de tour-operating (Seto), à fin octobre. Ce matin, René-Marc Chikli, le président de l’organisme, a présenté les tops et les flops pressentis, dans le cadre du Forum du Seto à Porto.

Le moyen-courrier à +6%

Globalement, les destinations moyen-courriers tirent bien leur épingle du jeu, portées notamment par le Maroc (+1% en trafic), l’Egypte (+18%, après +160% sur l’hiver précédent) et la Tunisie (+34%). Dans le même temps, sans surprise, l’Europe du sud perd quelques plumes. A commencer par les Canaries (-7%), qui se maintiennent toutefois sur la deuxième marche du podium, et l’Italie continentale (-10%).

Le long-courrier à +4%

Les destinations long-courriers sont également dans un cycle positif. La République dominicaine caracole en tête avec des résultats stables (+1%), devant l’île Maurice (+5%). Les Antilles françaises sont en pleine forme (+33%), après un hiver 2018/19 décevant. La Thaïlande est la destination qui subit la plus forte érosion (-7%). Un recul que certains attribuent au cours fort du baht, et d’autres à la désintermédiation.

René-Marc Chikli, président du Seto © Linda Lainé

Des incertitudes sur l’hiver

Point important : les chiffres présentés par le Seto ne tiennent pas compte des incertitudes liées à la réforme des retraites. « Nous n’observons pas de baisse de prises de commandes pour l’instant », relève René-Marc Chikli. Décembre n’est de surcroît pas un mois fort pour les pros du voyage, les Français mobilisant davantage leur budget pour les emplettes de Noël. « Pour les TO, le risque porte sur les mois de mars et d’avril, si le conflit perdure début janvier », un mois traditionnellement porteur en termes de réservations, pour les vacances du printemps et de l’été. L’hiver 2018/19, lui, avait été chahuté par le mouvement des Gilets jaunes, sur les mois de décembre, janvier et février, selon René-Marc Chikli.

*La mention Data+ indique un périmètre restreint de 30 TO, représentatif sur les principales destinations.

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