Snav : les régions doivent fusionner avant le 23 avril
Des 16 Snav régionaux à l’origine, il n’en restera plus que neuf d’ici quelques semaines, suivant le mouvement initié par le Snav Méditerranée et le Snav Nord-Normandie.
Le mouvement est engagé. Après le Snav Méditerranée, créé en mars 2011 suite au rapprochement des Snav Provence, Languedoc-Roussillon et Corse, et le Snav Nord-Normandie, union des Snav Nord Picardie et Normandie depuis septembre 2013, plusieurs autres Snav régionaux vont fusionner dans les prochaines semaines. "Le conseil d’administration a dessiné une nouvelle carte de France des régions en septembre dernier. Celles qui devront fusionner ont jusqu’au 23 avril, date de l’assemblée générale du Snav, pour le faire", explique Georges Colson, président du syndicat.
Une nouvelle carte de France
Dans le détail vont ainsi se rapprocher les Snav Champagne-Ardenne et Est pour former le "Snav Grand Est". Le Snav Côte d’Azur va quant à lui intégrer le Snav Méditerranée. Le Snav Sud-Ouest va être divisé en deux : le Snav Midi-Pyrénées va rejoindre la région Aquitaine pour former le "Snav Grand Sud-Ouest" alors que le Limousin et le Poitou-Charentes vont intégrer le Snav Centre Val de Loire qui devrait être rebaptisé "Snav Grand Ouest Val de Loire".
Pas de changement pour 4 Snav régionaux
Les Snav Régionaux de l’Outre-Mer à savoir Antilles-Guyane et Réunion garderont leur fonctionnement actuel tout comme les Snav Ile-de-France et Rhône-Alpes. Au-delà d'une réorganisation plus fonctionnelle, ce mouvement a aussi pour but d’avoir des moyens financiers plus efficaces. "On appuie sur l’accélérateur pour des raisons financières. Les régions, qui perçoivent 10% du montant des cotisations pour assurer leur fonctionnement, vont pouvoir diviser ce budget par neuf au lieu de 16 auparavant", confirme Georges Colson.
Au sein de chaque Snav régional seront élus un président et un vice-président issus de deux régions différentes.
