Shutdown : retour à la normale dès aujourd’hui
Après 16 jours de blocage, Barack Obama a signé l'accord mettant fin à la crise budgétaire. Les employés fédéraux reprendront le travail dès aujourd’hui.
L’ensemble des parcs et musées nationaux vont rouvrir leurs portes aujourd’hui et de nouveau accueillir les touristes.
Le Grand Canyon, les Rocky Mountains ou encore la Statue de la Liberté avaient déjà repris du service le 12 octobre à la faveur d’un accord passé avec les États de New York, de l'Arizona, du Colorado, de l'Utah et du Dakota du Sud pour rouvrir leurs sites touristiques fermés depuis le 1er octobre, en raison de la paralysie budgétaire.
152 millions de dollars de manque à gagner quotidien
En revanche, le parc national de Yosemite et la prison d'Alcatraz, tous deux situés en Californie, et les grands musées nationaux étaient toujours fermés. L’accord trouvé cettte nuit in extremis par le président américain avec le Congrès met fin à la crise budgétaire, et donc, au chômage technique forcé de quelque 800 000 agents fédéraux.
La fermeture des parcs nationaux a entraîné un manque à gagner quotidien d'environ 152 millions de dollars.
Les TO ont bien géré
Du côté des TO, c'est le soulagement, même si le shutdown a été bien géré. Il a été source de travail supplémentaire, mais la concertation et le pragmatisme ont prévalu. "Cela s'est bien passé avec les clients en partance", assure Alain Capestan, directeur général de Voyageurs du Monde. "Les voyagistes ont réaménagé autant que possible et en concertation les dossiers impactés, en faisant preuve de souplesse commerciale et en acceptant les reports ou changement de destination sans frais", explique René-Marc Chikli, président du SETO.
L’arrêt de la cour de cassation rendu le 2 octobre leur a-t-il mis une pression supplémentaire ? "Cela ne change rien ! ", affirme Alain Capestan. "C’est la raison et le bon sens qui l'emportent toujours. Quand des changements très impactants pour le voyage surviennent en amont, le dialogue et le pragmatisme sont de mise." Les clients qui vont au Tribunal et alimentent la jurisprudence "sont toujours les cas isolés".
