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Ryanair : plus d’un milliard d’euros de bénéfice au 1er semestre

Ryanair affirme ne pas avoir peur de la récession et enregistre plus d’un milliard de profit au premier semestre.

La compagnie aérienne à bas prix Ryanair a annoncé lundi un bénéfice net part du groupe de 1,3 milliard d’euros au premier semestre décalé, porté par la reprise du trafic estival. La low-cost relève un peu sa prévision de trafic pour l’exercice. Le transporteur irlandais confirme son retour aux bénéfices amorcé au premier trimestre de son exercice décalé. L’an dernier au premier semestre, le transporteur irlandais avait enregistré une perte de 48 millions d’euros.

Il a comptabilisé 95,1 millions de passagers pendant l’été, contre 39,1 millions un an plus tôt. Soit plus qu’avant la pandémie de Covid-19. Le chiffre d’affaires a été multiplié par trois sur le semestre terminé fin septembre, à 6,6 milliards d’euros, et les coûts ont bondi à cause de l’inflation généralisée. Ryanair se félicite d’un « trafic record au deuxième trimestre », d' »une solide fiabilité opérationnelle et de tarifs estivaux robustes de 14% plus élevés par rapport aux prix d’avant le Covid ».

Sur le seul trimestre terminé fin septembre, le bénéfice net part du groupe en normes IFRS atteint 1,1 milliard d’euros contre 225 millions un an plus tôt.

Ryanair confiante pour l’hiver

Le secteur aérien a été l’un des plus durement touchés par la pandémie. « Les réservations et tarifs restent solides pour la période des vacances d’octobre et en prévision de celles de Noël », selon la compagnie. Elle espère ne pas voir se répéter le scénario de la vague d’Omicron qui avait fortement pesé sur la saison des fêtes l’an dernier.

Elle avertit que la guerre en Ukraine et les risques de variants de coronavirus pourraient peser sur la performance cet hiver. La compagnie low cost minimise toutefois l’impact du ralentissement économique en Europe. « Nous nous attendons à une croissance forte en cas de récession car les consommateurs ne vont pas arrêter de voler mais vont plutôt devenir sensibles aux tarifs ».

Les salaires ont été augmentés

« Nous relevons un peu nos prévisions de trafic pour l’exercice 2022/2023 à 168 millions de passagers contre 166,5 millions, ce qui marque une augmentation de 13% comparé au trafic pré-covid », ajoute-t-elle. Pour l’exercice entier, le groupe mise sur un bénéfice après impôts de l’ordre 1 à 1,2 milliard d’euros. A condition de ne pas subir d’événement majeur perturbateur comme la vague d’Omicron l’an dernier.

Elle indique aussi prévoir le rétablissement des rémunérations pré-covid en décembre pour ses équipes qui avaient accepté de diminuer leur paie pendant la pandémie afin de préserver les emplois, mais note qu’une « minorité de syndicats représentant moins de 10% des personnels de pilotes et cabines n’ont pas accepté jusqu’à présent les accords salariaux proposés. L’action était en légère hausse en début de séance à la Bourse de Dublin: +0,41% à 12,35 euros.

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