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Restructuration de Pierre & Vacances/Center Parcs : coup de frein sur le calendrier initial

Le groupe, engagé dans une nouvelle stratégie, révise ses objectifs et son calendrier de restructuration « au vu du contexte sanitaire et international actuel ».

Pierre & Vacances/Center Parcs n’a pas fait une croix sur son nouveau plan stratégique, baptisé Réinvention 2025, qui doit positionner le groupe comme le « leader précurseur d’un nouveau tourisme de proximité réinventé et créateur de valeur ». Mais « le contexte sanitaire et international actuel » l’oblige à la prudence, et à envisager « un délai supplémentaire pouvant aller de 12 à 24 mois dans la réalisation des objectifs financiers » fixés.

Une position avancée par Alcentra, Fidera et Atream, les nouveaux propriétaires de Pierre & Vacances/Center Parcs, après la signature d’un accord en mars dernier qui va permettre le désendettement massif du groupe et l’injection d’argent frais. Et qui s’accompagne d’ajustements concernant les objectifs visés. Par exemple, « une plus grande sélectivité des projets de développement retenus dans le plan d’affaires et un report calendaire de certains programmes » va avoir des « incidences en termes de marge immobilière et touristique ».

« De manière générale, une prudence sur les objectifs »

« L’intégration à 100% du périmètre Villages Nature à compter du 15 décembre 2022 (contre 50% précédemment) ; un renchérissement des coûts des matières premières et de l’énergie, et une inflation des salaires sur site […], et, de manière générale une prudence sur les objectifs, notamment sur les deux dernières années du plan pour lesquelles la qualité prédictive est plus incertaine », incitent Pierre & Vacances/Center Parcs à se montrer moins ambitieux sur le volet financier.

Le chiffre d’affaires des activités touristiques devra donc plafonner à 1 620 millions d’euros en 2023 (contre 1 581 millions d’euros initialement prévus) et 1 795 millions d’euros en 2025 (contre 1 805 millions d’euros). ; L’EBITDA devrait être moins important, avec 105 millions d’euros en 2023 (contre 137 millions d’euros prévus) et 170 millions d’euros en 2025 (contre 268 millions d’euros), et « essentiellement généré par les activités touristiques ». Enfin, 37 millions d’euros devront être générés en 2023 au titre du flux de trésorerie opérationnel du groupe (contre 33 millions initialement calculés) et 65 millions d’euros en 2025 (contre 156 millions d’euros).

Avec ce plan, Pierre & Vacances/Center Parcs ambitionne tout simplement de retrouver des bénéfices qui lui font défaut depuis une dizaine d’années. La plupart de ces performances devra être réalisée par la marque Center Parcs, autour de laquelle le groupe a dessiné sa nouvelle stratégie.

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