Reprise d’Equatoriales : les dons ne sont pas à la hauteur des espérances
Le projet de reprise de la marque Equatoriales par Savanna Tours&Safaris est toujours d'actualité. Mais l'opération de crowdfunding est loin d'avoir récolté les fonds escomptés. Il reste 48 heures pour faire des dons.
Jean-Michel Juloux continue à y croire.
Des promesses de dons non concrétisées
Le directeur général de Savanna Tours & Safaris, à l'initiative du projet de reprise d'Equatoriales, la marque long-courrier de Donatello mis en liquidation le 12 février dernier, "est dans les starting-blocks". Mais il s'avoue malgré tout "déçu" par l'appel aux dons lancé le 23 février dernier.
C'est par le biais d'une opération de crowdfunding, soit du financement participatif, que Jean-Michel Juloux comptait présenter un dossier de reprise de la marque. Le Tribunal de commerce de Paris a fixé au 12 mars la date limite de remise des candidatures.
"A 48 heures de l'échéance, nous sommes encore loin du compte", avoue le directeur général du réceptif africain Savanna Tours. Et de regretter le fait que "de grosses entreprises qui nous avaient contactés, fait des promesses, n'aient pas concrétisé".
Un projet révu à la baisse
"Au 10 mars, nous avons récolté tout au plus 10 à 12 000 euros sur les 110 000 euros escomptés. Cette somme, nous l'avions fixée en nous disant qu'elle était le minimum pour relancer la marque réalistement et faire sortir une brochure avant la fin mars."
Savanna Tours a d'ores et déjà revu à la baisse le projet et abandonné l'option initiale de reprendre une agence. "Nous nous contenterons de la partie tour-operating et du packaging dynamique", précise Jean-Michel Juloux qui espère que d'ici le 12 mars, 90 000 euros pourront être à disposition.
"Kit Voyages, qui s'était engagé sur une grosse somme, est a priori encore partant. Nous pourrions par ailleurs compter sur la licence de Voyailes. Je continue à penser qu'il n'est pas possible qu'une marque comme Equatoriales disparaisse. A titre personnel, de nombreux professionnels du tourisme nous ont fait confiance et ont contribué. Nous sommes nombreux à y croire et la banque me suit. Il faut qu'il y ait une mobilisation dans les 48 heures qui viennent. On peut y arriver".
Tous les détails du projet sont sur le site unnouveaudepart.com
