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Railcoop : la coopérative suspendue aux décisions des banques

Alors que le greenwashing fleurit, pourquoi le projet de Railcoop n’est pas plus vite financé ? Que font les banques et les collectivités ?

La coopérative ferroviaire Railcoop va devoir lever des fonds avant de pouvoir acheter, puis rénover, les huit trains nécessaires à son lancement sur la ligne Bordeaux-Lyon, pour lequel elle n’avance plus de date de lancement, ont indiqué ses dirigeants jeudi.

Railcoop, une coopérative basée à Figeac (Lot), a signé un accord avec SNCF Voyageurs et la région Auvergne Rhône Alpes pour racheter neuf autorails d’occasion. Elle en a pour le moment acquis deux -dont un a vocation à être démantelé pour fournir des pièces détachées à sa future flotte- qui ont été transférés aux ateliers ACC M à Clermont-Ferrand. Les deux trains vont être auscultés en profondeur, de façon à optimiser leur rénovation.

« Aujourd’hui, la poursuite de l’acquisition des rames est cautionnée au bouclage du tour de table financier », a expliqué la directrice générale déléguée Alexandra Debaisieux, lors d’un point de presse à Clermont-Ferrand.

Railcoop attend les banques

Des négociations sont en cours avec des banques. « Certaines d’entre elles nous ont donné des accords de principe, mais il faut qu’on arrive à finaliser tout ça », a-t-elle ajouté, disant avoir « bon espoir que les choses atterrissent rapidement ».

Railcoop pourra alors faire rénover par ACC M les huit rames nécessaires à l’exploitation de la liaison Bordeaux-Lyon. « Plus ça traîne, et plus la mise en service effective de la liaison Bordeaux-Lyon sera retardée. » D’abord annoncé pour juin, puis pour décembre, le lancement de la ligne a été reporté sine die. « L’enjeu, c’est de démarrer au plus vite le service », a souligné le directeur général Nicolas Debaisieux, notant que la coopérative aux 12 000 sociétaires n’avait bénéficié d' »aucune subvention publique ». 

La petite compagnie compte proposer deux allers-retours par jour entre Bordeaux, Périgueux, Limoges, Montluçon, Roanne et Lyon, en 7 heures 30 environ, ressuscitant une liaison transversale abandonnée par la SNCF en 2014. La coopérative fait déjà également circuler depuis novembre dernier des trains de fret entre Viviez-Decazeville (Aveyron) et Saint-Jory (Haute-Garonne).

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