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Qui est dans Google Flight Search ?

Avec 40 compagnies et quelques agences en ligne, le comparateur aérien de Google est loin d’être exhaustif. Pour l'instant.

Interrogé sur le nombre de compagnies aériennes présentes dans Flight Search, le géant de la recherche livre une quarantaine de noms.

La présence d’Air France, British Airways, Lufthansa ou Alitalia représente un atout pour les voyageurs européens. L’absence d’EasyJet et de Ryanair constitue a contrario un sérieux handicap. Mais au niveau des low cost, le comparateur aérien de Google ne démarre pas sans munition : Vueling et Transavia sont notamment présentes.

"Nous travaillons à développer de nouveaux partenariats pour proposer encore plus de résultats et d'offres aux utilisateurs", explique le service communication de Google à Paris. C’est effectivement un point capital pour améliorer son audience, et persuader d'autres transporteurs, dans un mouvement d'émulation vertueux.

Une maigre poignée d’agences en ligne

S’agissant des agences en ligne, la version française de Flight Search souffre d’anémie. Le groupe Go Voyages/Odigeo, qui lui reproche d'être incomplet, laisse passer son tour. Pour le lancement, pas l’ombre non plus d’un Expedia ou d’un Ebookers par exemple.

BudgetAir.fr est l'un des rares pure players à intégrer le comparateur importé de Mountain View : "Notre volonté, c’est de découvrir la solution dès le départ, pour mieux se l’approprier, explique Christine Delécluse, sa directrice France. Nous voulons comprendre s’il peut s’agir d’un canal de vente intéressant. C’est donc un test, et un travail collaboratif". Et ce, sur le modèle bien connu du CPC (coût par clic).

Rentabiliser le rachat d'ITA

Si l’outil de Google n’est pas prêt, il y a fort à parier qu’il s’améliore, notamment au chapitre du contenu et de l’ergonomie. Le rachat préalable de la technologie d’ITA Software (pour 700M$), qui permet aux compagnies de contourner en partie les GDS, motive un retour sur investissement. Ce n'est pas le cas de toutes les technologies testées par le groupe, qui sont parfois le simple fruit de développements internes, et peuvent donc être abandonnées sans laisser une grosse ardoise.

Pour l’heure, Flight Search ne décolle pas aux Etats-Unis, selon les dernières statistiques disponibles. Interrogé sur l’absence d’applications, Google répond que son comparareur "est déjà optimisé pour les smartphones et tablettes, en Europe comme aux Etats-Unis".
 

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