40% des voyageurs envisagent d’utiliser l’IA pour réserver, selon Phocuswright
Parmi les voyageurs, 85% des voyageurs connaissent l’IA générative. Mais ils s’inquiètent aussi de l’intrusion croissante de la technologie mobile.
Lors de son actuelle conférence mondiale, Phocuswright a présenté les résultats de son sondage sur l’IA dans le voyage.
Influence de l’IA et des réseaux sociaux
Résultat : 40% des voyageurs interrogés envisagent d’utiliser l’IA pour réserver des voyages dans un avenir proche. La sensibilisation à l’IA générative s’avère déjà élevée. D’après le sondage, 85% des voyageurs connaissent l’IA générative. Toutefois, les répondants présentent différents niveaux de maturité et d’engagement technologique, a précisé Alicia Schmid, directrice de recherche au sein de Phocuswright.
Autre conclusion à retenir : l’utilisation des applications mobiles est élevée. 84% des voyageurs utilisent des applications mobiles lorsqu’ils sont à destination. Mais ils s’inquiètent des notifications excessives et de la collecte intrusive de données.
Toujours selon Phocuswright, 62% des voyageurs qui ont planifié leur voyage sur les réseaux sociaux ont pris des décisions d’achat en fonction du contenu consulté.
Google utilise l’IA pour la planification de voyages, Airbnb sceptique
Julie Farago, vice-présidente de l’ingénierie pour le voyage et la recherche locale chez Google, a pour sa part animé une session intitulée « Google Voyage à l’ère de l’IA ».
Julie Farago a alors souligné l’évolution des entrées de recherche, des requêtes textuelles traditionnelles aux méthodes de recherche vocale et visuelle, permettant aux utilisateurs d’exprimer des besoins complexes et d’explorer des options de voyage de manière plus intuitive. « Chaque jour, plus de 15% des requêtes sont inédites », a-t-elle assuré.
Google développe des outils de Google alimentés par l’IA pour la planification des voyages, comme un créateur d’itinéraires qui génère des recommandations personnalisées pour les destinations, les activités et les options de restauration, avec des liens vers des sources « pertinentes ». « Nous évoluons dans la manière dont les gens peuvent poser des questions », a expliqué la cadre de Google, « et… dans la manière dont nous fournissons des résultats ».
De son côté, Airbnb estime que les chatbots ne sont pas pertinents pour organiser un voyage. Dave Stephenson, son chief business officer, assure que la plateforme de locations saisonnières ne développera pas dons pas de bot dopé à l’IA générative.