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Quand EasyJet et des experts imaginent les voyages du futur (vidéo)

Des passeports biométriques aux sièges d’avion ergonomiques entièrement adaptables, le futur du voyage selon EasyJet est déconcertant.

« Ces 50 prochaines années apporteront les plus grandes avancées technologiques que nous ayons jamais vues dans les voyages et le tourisme, selon la professeure Birgitte Andersen du Birkbeck College. Dans le futur, les vacanciers feront la queue au buffet de l’hôtel pour faire imprimer en 3D leurs omelettes par des machines. Notre rythme cardiaque deviendra notre passeport. Des dispositifs intra-auriculaires traduiront la langue locale en temps réel. Et nous permettront de parler le jargon local. » C’est Birgitte Andersen qui était chargée de présenter le rapport écrit avec un groupe de futuristes* et d’experts européens des mondes de l’aérospatiale, de l’innovation et de l’ingénierie. Commandé par EasyJet, il est sensé donner une vision précise de la façon dont nous voyagerons dans 50 ans.

Selon les experts, à cette échéance, les passeports basés sur le rythme cardiaque et biométriques remplaceront le passeport traditionnel. Les passagers traverseront rapidement leur aéroport. En effet, tout comme les empreintes digitales et la rétine, la signature cardiaque de chaque personne est unique. Les signatures cardiaques des passagers et des détails biométriques seront donc enregistrés sur un système mondial. De la même façon que les empreintes digitales aujourd’hui. 

Plus de valise dans le futur

Les experts ont aussi imaginé des sièges d’avion sensoriels ergonomiques et biomimétiques, avec des matériaux intelligents s’adaptant à la forme du corps, à la taille, au poids et à la température des passagers. Le divertissement en vol serait diffusé directement devant les yeux des passagers, via des dispositifs optoélectroniques, remplaçant les écrans à bord ou les téléchargements de films avant le vol. Les taxis aériens supprimeraient la navette du parking de l’aéroport. La nourriture du buffet d’hôtel imprimée en 3D permettrait aux vacanciers d’imprimer ce qu’ils veulent manger tout en réduisant le gaspillage alimentaire.

Les scientifiques ont même poussé leurs travaux vers des hôtels souterrains, très économes en énergie et en harmonie avec l’environnement. Toutes les chambres d’hôtel seraient des « intelligentes » avec des lits déjà faits avec la fermeté, les températures ambiantes et la musique préférées des clients. Un concierge de vacances personnel holographique accompagnerait les vacanciers pour fournir des informations à jour sur la destination et une assistance pendant le séjour. Et des vêtements de vacances recyclables imprimés en 3D à l’arrivée à l’hôtel élimineraient le besoin de valises. Ces hôtels seraient d’ailleurs à propulsion humaine. Ils récolteraient l’énergie des pas de leurs clients afin de générer de l’électricité.

Des safaris sous-marins 

Sur place, les chercheurs ont imaginé des ‘sea-faris’ sous-marins, en sous-marin. Ou des appareils intra-auriculaires afin de traduire la langue locale en temps réel et nous permettre de parler le jargon local. Enfin, ils se sont attaqués à la mythique expérience du « voyage dans le temps ». Pour eux, les voyageurs de demain pourront passer leurs vacances dans le passé en portant des combinaisons haptiques sur des sites historiques afin de s’immerger dans un environnement historique vivant.

Les trois quarts des Britanniques déclarent que ces innovations les rendraient plus susceptibles de partir en vacances. Selon lenquête, menée auprès de 2 000 adultes britanniques, les passeports biométriques à rythme cardiaque et les expériences de voyage dans le temps sont les innovations les plus plébiscitées à l’horizon 2070. Mais naturellement, d’autres voyageurs peuvent au contraire être effrayés par ce type de scénarios.

*Groupe : Birgitte Andersen de Birkbeck, Université de Londres et PDG du Big Innovation Centre ; Dr Melissa Sterry, scientifique en conception et théoricienne des systèmes complexes ; et les futuristes renommés Shivvy Jervis et le Dr Patrick Dixon. Ainsi que le directeur des systèmes de transport à l’Université de Cranfield, le professeur Graham Braithwaite. Mais aussi Nikhil Sachdeva, directeur de l’aérospatiale au cabinet de conseil Roland Berger.

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