Le musée du Débarquement rouvre ses portes
Le musée du Débarquement à Arromanches-Les-Bains, station balnéaire de la côte de Nacre (Calvados), rouvre au public le 1er avril.
Le musée du Débarquement, lieu touristique incontournable d’Arromanches-les-Bains (Calvados), rouvre ses portes le 1er avril. Le site a bénéficié d’un « vaste chantier de modernisation », selon son directeur Frédéric Sommier. Deux ans et demi de travaux auront été nécessaires.
« Ce sont les mêmes maquettes, les mêmes pièces de collection qu’à l’ouverture du musée en 1954, mais remises au goût du jour », explique le maire, Marcel Bastide. Et le musée s’est mis à la page : « il y a plus de numérique, de la réalité augmentée pour intéresser de nouveaux publics ».
15 millions d’euros investis
Le musée replace la Seconde Guerre mondiale guerre dans son contexte avec un intérêt particulier pour le Débarquement allié. Il met en lumière le port artificiel « Mulberry B », dont les vestiges sont toujours visibles en mer en face du bâtiment. « Il ne s’agit pas d’un nouveau musée mais d’une métamorphose », souligne le maire. 15 millions d’euros ont été investis, notamment par la région et l’Union européenne.
« 3,4 millions viennent de la commune elle-même, payés par le musée grâce aux 300 000 entrées annuelles », précise le maire de ce haut lieu de la bataille de Normandie. « Repenser toute la scénographie nous a pris deux ans », explique le directeur Frédéric Sommier.
Audioguides, réalité virtuelle et projections
« Toutes les visites sont audioguidées. On explique d’abord le contexte, pourquoi le débarquement, pourquoi Mulberry, la vie à Arromanches avant, pendant et après l’Occupation », détaille-t-il. Le musée présente ensuite le port artificiel et une maquette permettant de comprendre son architecture, avec projection sur les baies vitrées qui donnent sur les vestiges.
Pris aux Allemands au soir du « D-day », le village d’Arromanches-Les-Bains avait été désigné comme un lieu devant accueillir l’un des deux ports artificiels « Mulberry » en attendant la conquête du port en eaux profondes de Cherbourg pour débarquer du matériel.
La construction du port d’Arromanches démarre le 7 juin 1944 par le sabordage de bateaux destiné à créer un brise-lames. Puis vient la construction de pontons et routes flottants servant de quais. 700 000 tonnes de matériel y seront déchargées entre le 12 juin et le 19 novembre 1944, date à laquelle il stoppe ses activités.
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