Penang
Un coin de Chine
Bienvenue en Chine ! lance sur un ton espiègle le guide anglophone qui m’accueille au terminal ferry de l’île de Penang. Eddy, de son nom chrétien, vague sosie de David Carradine dans Kung Fu (en plus souriant !) aime faire des blagues. Mais pour le coup, il est sérieux ! Penang, l’un des deux Etats non musulmans de Malaisie, est habité majoritairement par des Chinois, et on se croirait à Chinatown. Entre les boutiques ornées de lampions rouges et jaunes (le Nouvel An chinois approche), les étals de canards laqués et les restaurants-gargotes avec statues de dragons, le commerce bat son plein ! Un vent british s’est néanmoins glissé à Georgetown, la capitale. Maisons coloniales pimpantes ou décrépites, églises d’un blanc immaculé posées sur un gazon ras et monument dédié à la reine Victoria, témoignent du passé britannique de l’île. La visite se poursuit par les temples : hindouiste, bouddhiste, taoïste, birman…, il y en a pour toutes les confessions ! Anéantis par la chaleur, nous mettons le cap sur Penang Hill, point culminant, atteint en empruntant successivement deux funiculaires. 30 minutes de grimpette sans effort et, à la clé, un zeste de vent frais et une vue imprenable sur l’île : la jungle qui s’étend d’est en ouest, les buildings de Georgetown, les plages bordées d’hôtels mastodontes et la mer d’Andaman à perte de vue… La soirée s’achève par un tour au Night Bazar, le marché de nuit animé au sud de Penang, très fréquenté par les touristes. On n’en repart jamais les mains vides, et avec une certitude : question commerce, il n’y a pas plus fort qu’un Chinois de Penang !
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