Nouvelle-Angleterre, un heureux melting-pot

Les Etats-Unis ont toujours été l’une de mes destinations favorites. Au cours de ce voyage en Nouvelle-Angleterre, j’ai découvert une facette inédite du pays, chargée d’histoire et de paysages intimes, de villes et de villages raffinés. On sent que l’Amérique est née ici, avec les Européens !

Le salon Discover New England, qui se tenait en mars, a été l’occasion de commencer la visite de la région par Boston, à huit heures d’avion de la France, porte d’entrée idéale. Avec deux vols par jour au départ de Paris, Air France assure une bonne desserte de la capitale du Massachusetts, qui s’adresse aussi bien à une clientèle d’affaires qu’à des touristes, avec en particulier son coeur historique et culturel. J’ai aimé cette ville jeune et branchée, au style européen, où la voiture est inutile, ce qui est rare aux Etats-Unis ! Car il faut moins d’une heure à pied pour traverser son centre. J’ai eu un coup de coeur pour ses petites rues aux bâtiments victoriens et pour la Oyster House, un restaurant authentique réputé pour ses huîtres.

Des villages à l’âme française

A moins de deux heures de route de Boston, la presqu’île de Cape Cod et ses plages bordant l’Atlantique est l’un des lieux incontournables de la Nouvelle-Angleterre. C’est l’endroit parfait pour se reposer en fin de séjour. Ses villages et ses restaurants agréables correspondent bien à l’esprit français. Chatham, par exemple, est idéal pour les couples, avec ses petits hôtels de charme. De mai à octobre, Cape Cod est aussi réputé pour ses baleines à bosse. Plusieurs sorties en bateau sont proposées pour les observer. Un départ du village de Provincetown, à la pointe nord, permet l’approche la plus rapide.

Salem est une autre étape intéressante. A 32 km de Boston, la petite ville est entrée dans l’histoire américaine avec ses tristement célèbres procès de sorcières, au xviie siècle. Le Salem Witch Museum donne un bon aperçu de cette épisode sombre, qui conduisit à l’exécution de 19 personnes accusées de sorcellerie ! Mais j’ai aussi découvert une ville au passé maritime puissant et j’ai beaucoup aimé le musée Peabody, fondé par d’anciens capitaines.

Les indiens maîtres du jeu

Autre coup de coeur pour le Mystic Seaport dans la petite ville de Mystic (Connecticut), au sud de Boston. Ce musée maritime vivant en plein air raconte l’histoire coloré de ce port au xixe siècle. On y découvre de magnifiques vieux gréements, et on peut en visiter certains. C’est le cas de l’Amistad, qui a servi au tournage du film de Spielberg racontant la rébellion des esclaves africains. Les expositions sont superbes et c’est un des points forts d’un voyage dans la région.

N’étant pas joueuse, je suis plus mitigée à propos des casinos des réserves indiennes, à une quarantaine de minutes de Mystic. La tribu Pequot a créé en 1992 Foxwoods, qui se vante de proposer le plus grand espace américain consacré aux machines à sous. La tribu voisine des Mohegans a également ouvert son établissement. Ces buildings surgissent de la forêt, donnant une touche insolite au paysage sauvage.

Heureusement, le Mashantucket Pequot Museum (à deux pas du casino) reste un lieu très intéressant, à découvrir en famille. Il raconte l’histoire de la tribu indienne, et l’épisode tragique qui a failli entraîner sa disparition lors de la colonisation anglaise.

%%HORSTEXTE:1%%%%HORSTEXTE:2%%%%HORSTEXTE:3%%%%HORSTEXTE:4%%