Miléade franchit le cap des 100 millions d’euros de chiffre d’affaires
Cinq ans après sa création, Miléade voit son activité s’envoler grâce à la reprise de sept anciens villages de Touristra Vacances en 2024.
Né de la fusion entre Vacanciel et Cap’Vacances en 2019, Miléade se positionne désormais comme « un acteur incontournable du tourisme en France », selon son président, Julien Faucher. En 2025, le groupe va dépasser les 100 millions d’euros de chiffre d’affaires, après avoir frôlé ce cap symbolique en 2024 (99 millions d’euros).
Surtout, avec ses 200 000 clients, Miléade dégage 5 millions d’euros de résultat net. « C’est satisfaisant et cela vient contredire les idées reçues qui obligeraient les opérateurs du tourisme à faire du haut de gamme pour gagner de l’argent », indique Julien Faucher. Car Miléade cultive son positionnement, à savoir des vacances dans des établissements 3* avec « un rapport qualité/prix qui permet de proposer ces produits à des tarifs attractifs ».
+25% de croissance cet hiver
La marque désormais installée, le groupe doit plancher sur une vision à dix ans. « C’était notre chantier prioritaire pour 2024… jusqu’à la reprise, imprévue, des sept villages de Touristra Vacances* », raconte Julien Faucher. L’intégration de ces nouveaux sites a constitué le défi majeur des équipes de Miléades l’année dernière. « C’est aussi ce qui porte notre croissance ».
Y compris sur l’exercice en cours. « Nous avons passé un très bel hiver, avec 25% de croissance, là encore tirée par les trois nouvelles destinations récupérées via Touristra », se réjouit Julien Faucher. Miléade a attiré 50 000 clients cet hiver, principalement des Français. « Les Français constituent 95% de notre clientèle et nous en sommes très fiers ».
Miléade dans 10, 20 ou 50 ans…
Principalement distribué en direct (60%), Miléade va donc prendre le temps, en 2025, de choisir le chemin qu’elle empruntera pour les dix prochaines années. « Nous n’avons pas la folie des grandeurs mais, comme toute entité économique, notre objectif est de nous développer. Tout en renforçant notre rôle sociétal », pose Julien Faucher.
Transition environnementale, rémunération variable ou encore zéro dividende : la jeune Miléade a de nombreux défis à relever pour « continuer d’exister dans 10, 20 ou 50 ans », conclut Julien Faucher.
*La Palmyre, Balaruc-les-Bains, Mandelieu-la-Napoule, les 7 Laux, Chamonix, le Mont Dore et Calvi