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Marsans France change de mains

Le groupe espagnol a vendu sa filiale française au fonds d’investissement Dinaqua, qui pourra conserver la marque pendant au moins trois ans.

Drôle d’anniversaire pour Marsans France. Alors que le TO s’apprêtait à fêter, cette année, les cent ans de son groupe, c’est par une vente que l’année commence. Ce n’est pas vraiment une surprise, puisque Viajes Marsans, la maison mère espagnole, semblait aux abois depuis quelques mois, plombée par des déboires aériens, notamment avec sa filiale Air Comet. En mal de liquidités, elle se sépare de son activité tour-opérating en France, pour 10 ME, selon la presse espagnole. En discussions avec des groupes touristiques espagnols souhaitant prendre pied sur le marché français, c’est finalement avec le plus offrant, Dinaqua, un fonds d’investissement extérieur au secteur, qu’elle a fait affaire. Dans la transaction, ce dernier a obtenu le droit d’utiliser la marque Marsans pendant au moins trois ans. « Ce qui nous donne le temps de nous retourner », explique Bruno Gallois, PDG de Marsans France.

« TOUT CONTINUE COMME AVANT »

La direction sera-t-elle conservée ? « Nous allons rencontrer nos nouveaux acquéreurs. Il n’y a pas de raison de ne pas conserver les équipes en place. Cette vente est plutôt une bonne nouvelle pour nous. Si Dinaqua a décidé d’investir, c’est pour développer l’activité et cela met fin aux rumeurs », estime Bruno Gallois, qui annonce d’ores et déjà que les festivités du centenaire ne sont pas remises en cause. Et pour rassurer agences et fournisseurs, il précise que le fonctionnement de Marsans France était déjà « indépendant » de sa maison mère. « Tous les contrats étaient négociés en direct. Ce qui ne nous empêchera pas de poursuivre la collaboration commerciale avec des sociétés du groupe, comme c’est le cas en République dominicaine et au Mexique ». Par ailleurs, les référencements sont maintenus. « Tout continue comme avant », insiste Bruno Gallois, qui a signé il y a quelques jours avec AS Voyages pour entrer dans le Top 14 du réseau. « Nos partenaires, pourtant inquiets ces derniers mois, nous ont fait confiance et cette vente ne peut que les rassurer davantage. » La programmation estivale n’est pas non plus remise en cause. « Nous continuons même d’innover avec une brochure croisières en catamaran et en goélette de 28 pages complètement inédite. » Quant à l’offre Marsans/Transtours en Europe centrale, elle est enrichie de nouveaux circuits. La vente pourrait-elle aussi concerner Mundicolor, l’autre filiale française de Viajes Marsans et dont l’avenir est en suspens depuis plusieurs semaines ? Il ne semble pas exclu que Dinaqua puisse aussi s’intéresser à cette marque, laissée sans direction depuis le départ, en novembre dernier, de Pierre Banlin. Au cours de l’exercice 2009, Marsans France, qui emploie 100 salariés, a réalisé un chiffre d’affaires de 100 ME (- 17 %) pour 100 000 clients. Selon Bruno Gallois, l’exploitation est restée bénéficiaire.

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