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« L’été ne s’est pas arrêté » selon les compagnies américaines

Les compagnies américaines American et United assurent que la demande reste solide malgré la fin des vacances.

Même après les vacances d’été, et malgré l’impact de l’inflation sur le portefeuille des consommateurs, la demande pour les billets d’avion reste solide, ont assuré mercredi des dirigeants des compagnies américaines United Airlines et American Airlines.

Signe de ce dynamisme, United a relevé sa prévision de revenus d’exploitation pour le troisième trimestre, désormais attendus en hausse de 12% (contre 11% auparavant) par rapport à 2019, avant que la pandémie ne frappe le trafic aérien, selon un document boursier.

Au vu des réservations pour septembre, « on dirait que l’été ne s’est pas arrêté », a expliqué Patrick Quayle, responsable de l’organisation des vols pour la compagnie, lors d’une conférence organisée par le cabinet Cowen.

Le voyage d’affaires au niveau de 2019

« Les enfants sont retournés à l’école. Mais la demande pour nos vols (vers le Mexique, les Caraïbes ou l’Europe) est la même que pendant l’été », a-t-il ajouté en soulignant que c’est inhabituel. La classe affaires reste pour sa part encore un peu à la traîne : le nombre de passagers dans ce segment particulièrement lucratif pour les compagnies reste inférieur au niveau de 2019. Mais, a souligné Patrick Quayle, il devrait remonter puisque « on demande aux gens de revenir au bureau ».

De son côté, American Airlines maintient pour l’instant ses prévisions en termes de chiffre d’affaires, de dépenses et de marges. « C’est une bonne nouvelle », a estimé le directeur général, Robert Isom, lors de la même conférence. Comme chez United, les réservations pour les voyages de loisirs « restent solides » après le dernier grand week-end prolongé de l’été, a-t-il déclaré.

Du côté des voyages payés par les entreprises aux États-Unis, le chiffre d’affaires est revenu au niveau de 2019, mais « il est surtout tiré par les petites et moyennes entreprises », a remarqué Robert Isom. Les revenus générés par les grandes entreprises comme les banques, les cabinets de conseil ou d’audit ne sont, eux, qu’à 75% de leur niveau de 2019.

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