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Les TO lancent leur campagne d’Égypte

Depuis un an, le pays des pharaons rayonne sur le marché français et nombreux sont les tour-opérateurs qui veulent se faire une place au soleil cet hiver, sur le Nil comme sur la mer Rouge. La campagne d’Égypte s’annonce disputée.

«Nous voulons devenir leader sur l’Égypte, avec des stocks aériens doublés par rapport à l’an dernier », annonçait Thomas Cook France lors de la présentation de sa collection hiver, rappelant à cette occasion que la destination est la deuxième du groupe au niveau mondial. Parmi les nouveautés, l’ouverture d’un club Jumbo à Hurghada et une Jumbo Cruise sur le Nil ainsi qu’un Thomas Cook Village à Taba, la station qui monte sur la mer Rouge. Il en faudra sans doute un peu plus pour détrôner Marmara, leader incontesté. Le TO devrait comptabiliser 120 000 clients sur l’ensemble de l’exercice 2009-2010, soit un bond de 30 % par rapport à l’année précédente, qui le rapproche de 2005, l’année de référence, avec 124 000 clients. « L’Égypte marche bien depuis un an. On s’attendait à voir nos concurrents se repositionner », remarque Sébastien Boucher, directeur de la communication. Marmara revendique 43,2 % de parts de marché en 2010 sur la destination contre 35,5 % en 2009.

LES PROGRAMMATIONS S’ÉTOFFENT

C’est dire que la concurrence aura fort à faire, d’autant que le TO continue d’avoir de grosses ambitions. Il inaugure un club Marmara à Taba et complète le dispositif aérien. Si la mer Rouge tire la croissance, notamment en été (la fréquentation française a augmenté de 21 % en juillet 2010, de 9 % en août), le TO renouvelle par ailleurs son offre sur le Nil avec l’arrivée d’un bateau 5*, le Fayan, et un combiné prestige croisière et Le Caire. Il n’est toutefois pas le seul à innover. Alors que l’Office de tourisme égyptien confirme l’engouement pour la destination (+ 20 % à fin août pour les visiteurs internationaux, + 6 % pour le marché français, qui devrait atteindre de nouveau les 500 000 touristes d’ici à la fin de l’année), les programmations s’étoffent. Du côté des spécialistes, STI, bien décidé à reprendre des parts de marché (et les 10 000 clients perdus entre 2008 et 2010), a revu ses prix à la baisse « sans rogner sur la qualité ». Les croisières continuent de monter en gamme (avec uniquement des bateaux 5* et une nouvelle unité). Alors qu’il ne représente pas forcément le cheval de bataille du TO, filiale d’un armateur égyptien, le balnéaire poursuit sa diversification, avec des produits famille, thalasso, des combinés (Taba/Petra). « C’est surtout des groupes que nous attendons la reprise », précise Olivia Even, directrice du développement. Fram inaugure un troisième Framissima au bord de la mer Rouge, le Crowne Plaza Oasis 5* à Port Ghalib (et ajoute une croisière en dahabeya sur le Nil), tandis que Vacances Transat, le trouble-fête, veut poursuivre sa percée. « L’Égypte, que nous mettons au départ de cinq villes de province est un de nos défis de l’hiver », confirme Patrice Caradec, président de Transat France. Nouveauté de Transeurope (en week-end au Caire), mais aussi de Aya, qui élargit sa palette de spécialiste de l’Orient, la destination rayonne donc en brochures. Mais l’OT pointe néanmoins le manque de capacités aériennes en France. « Les TO ne s’engagent pas assez. La France est essentiellement un marché de brokers », commente Amir El Ezabi, le président d’Egyptian Tourism Authority, estimant que 10 à 15 % de l’offre n’est ainsi pas satisfaite, soit une perte de 100 000 clients. « Mais c’est l’avenir et la stratégie de développement à moyen et long terme. »

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