Les réunions à distance séduisent peu d’entreprises françaises
A l’occasion du forum EVP, American Express Meetings & Events a délivré les résultats d’une étude sur le marché des réunions virtuelles en France. Méconnaissance des outils et idées reçues handicapent encore le développement de ces réunions dans les entreprises en France.
Les entreprises installées en France ont intégré la question des réunions à distance dans leurs stratégies mais elles sont peu nombreuses à passer à l'acte. Selon la dernière "étude du cabinet Coach Omnium pour American Express, seules 20% d’entre elles organisent régulièrement des réunions à distance, le plus souvent dans un format court (moins de 2h) et dans un but d’information des collaborateurs, du réseau ou des clients.
Pourtant, comme l’a montré le débat organisé sur l’EVP avec le magazine Meet-IN à la suite de la présentation de cette étude, les enjeux sont importants. Gain de temps (53%), pragmatisme (63%), efficacité (23%) sont les arguments principaux justifiant la mise en place de réunions à distance, mais c’est bien le critère économique qui ressort en tête des motifs invoqués par 90% des entreprises organisatrices.
Process d’achats et d’organisation strictes
Reste que la question de la performance économique de ces réunions dépend pour beaucoup des contenus et des formats de l’événement. Ce dernier peut s’avérer bon marché dès lors que l’entreprise est correctement équipée techniquement en interne mais les coûts peuvent rapidement se démultiplier selon les besoins d’externalisation et de la technologie nécessaire.
D’ailleurs, aujourd’hui les principales sociétés consommatrices de réunions à distance avouent leur difficulté à en évaluer le ROI mais insistent sur le travail organisationnel en amont, souvent long, et qui demande une anticipation maximale afin de mobiliser au mieux les différents participants.
Augmenter l’impact auprès des cibles
A l’ère de la mobilité qui frôle la quête d’ubiquité, on imagine évidemment le potentiel des réunions à distance dans de nombreux secteurs (médical, scientifique mais aussi industrie et services) et dans des formats tels que les conférences internationales, présentations et lancements de produits, et l’événementiel corporate.
La démultiplication des cibles et surtout l’interactivité avec les publics visés vont être des priorités pour concevoir des événements en mode participatif. Et si les réunions physiques ont encore de beaux jours devant elles, l’avenir est très certainement à un mix "présentiel/à distance" qui augmentera à la fois la visibilité de l’événement en termes de participants, de formats et de contenus.
