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Les Pyrénées marient la neige et l’eau

Les stations de ski des Pyrénées ne veulent plus être pénalisées par le manque de neige, et parient sur la diversification de leur offre hivernale de loisirs avec les piscines thermales comme atout.

Faut-il combattre les Alpes françaises sur leur terrain de jeu, celui des domaines skiables immenses, inter-connectés et de la neige garantie jusqu’à moyenne altitude ? Le débat stérile né dans les années 1970 pourrait se conclure par la spécialisation « thermo-ludique » en cours dans plusieurs stations des Pyrénées centrales. Les investissements portés par les collectivités territoriales, quelques dizaines de millions d’euros depuis cinq ans, vont se poursuivre, notamment à Luchon, sur la base historique du thermalisme remis au goût du jour dans une architecture moderne et orientée vers la relaxation. Enjeux : attirer une clientèle plus large que celle, captive, du Grand-Ouest et conforter la fréquentation sur les autres saisons. « La saison du ski se joue sur trois mois », rappelle Jacques Lapeyre, hôtelier à Barèges. « Le thermalisme, c’est toute l’année ! »

LA RÉGION S’OUVRE À L’INTERNATIONAL

Avec 20 000 entrées en 2011, Ciéléo, la nouvelle piscine ludique de Barèges, semble lui donner raison. Les 38 stations du massif ne négligent pas pour autant le soin de leur manteau neigeux : la Confédération pyrénéenne du tourisme évalue les investissements (remontées, neige artificielle) à 32 Me en 2011. L’ouverture de l’autoroute A 65 entre Pau et Bordeaux, fin 2010, a rendu le massif plus accessible. La dynamique low cost de l’aéroport de Tarbes-Lourdes-Pyrénées, desservi par Air France et Ryanair, ouvre la région à la clientèle internationale. Il reste à améliorer les connections entre les vallées, orientées du nord au sud… sans détériorer davantage l’environnement, comme en attestent les affiches des opposants locaux aux nouveaux tracés routiers. Et à convaincre les TO de prendre la roue des offices locaux de tourisme, qui mènent une politique habile de diversification et militent pour la fusion des domaines. Une fusion réussie, à la fin de l’an dernier, par les collectivités du Grand Tourmalet.

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