Les aéroports tentent de s’organiser face aux grévistes
Le gouvernement cherche des parades pour que tous les départs aient lieu normalement, ou presque, malgré la poursuite de la grève des personnels chargés des contrôles de passagers dans les aéroports.
C’est le sixième jour de grève qui commence. Las des files d’attente dans certaines aérogares, le gouvernement commence à taper du poing sur la table. Quelque 400 policiers et gendarmes sont "d’ores et déjà prêts à se substituer aux agents grévistes", a annoncé un porte-parole du ministère de l’Intérieur. S’ils devaient être sollicités, "ils feront en sorte qu’aucun passager ne se retrouve bloqué et que la sécurité soit pleinement assurée", a-t-il ajouté.
Il reste à priori du chemin à parcourir avant le dénouement du conflit, qui a éclaté au début des vacances scolaires. Les négociations entre les entreprises de sûreté aéroportuaire et les syndicats de Roissy, menées mardi sous l’égide d’un médiateur nommé par le gouvernement, ont échoué. La CGT et la CFDT appellent donc à poursuivre le mouvement mercredi.
La grève est également reconduite à Lyon. Mais tous les vols au départ du quatrième aéroport français seront assurés aujourd’hui, a annoncé à l’AFP la direction de l’aéroport, qui poursuit son dispositif de mobilisation d’agents de sûreté extérieurs. Mardi, tous les départss ont été maintenus et à 17h00, le retard moyen était "de 36 minutes", notamment en raison des "conditions météorologiques" de la matinée (neige et pluies verglaçantes), d’après la direction.
