L’édito de Dominique Gobert : Olivia, la nouvelle dame du tourisme…

Olivia Grégoire, puisque tel est son patronyme, remplace donc Jean-Baptiste Lemoyne au Tourisme et aux PME, au Commerce et à l’Artisanat. Un gros ministère, rattaché à Bercy. Certains auraient sûrement préféré le voir rattaché au Premier ministre, mais après tout, l’argent est peut-être plus accessible du côté de Bruno Le Maire.

Quant aux Transports, c’est Clément Beaune qui en hérite et très franchement, je ne sais pas si c’est vraiment la meilleure affaire pour cette partie de notre économie. Clément Beaune, c’est bien l’ex-ministre aux Affaires européennes qui avait marqué les esprits durant la crise sanitaire en recommandant en 2021 d’éviter l’Espagne et le Portugal… Mais ça, c’était avant !

Or donc, c’est Olivia Grégoire, avec laquelle, (c’est une digression sans aucun intérêt, mais c’est pas grave), j’ai une petite affinité : elle est née le 30 septembre 1978, comme mon rejeton de fils, qui lui, n’est pas ministre.

Bonne nouvelle que cette nouvelle venue au sein de notre secteur ? Comme son prédécesseur, JBL, cette femme, après avoir été très proche de LR, chargée de mission auprès de Jean-Pierre Raffarin, puis conseillère de Xavier Bertrand, a rejoint Président Macron en 2017. Un parcours qu’avait effectué également notre ex-ministre du Tourisme.

Bien évidemment, en bon éditorialiste ouvert et totalement sub… pardon, objectif, nous allons donc lui souhaiter la bienvenue dans ce monde du tourisme et des PME. N’oublions pas que notre secteur comprend non seulement la promotion et l’attractivité de la France auprès des visiteurs étrangers, mais également une multitude de petites et moyennes entreprises qui œuvrent afin de faire découvrir le monde à nos concitoyens. Et qui ont été cruellement affectées ces dernières années. JBL avait parfaitement compris la problématique, espérons que Madame Grégoire aura à cœur de poursuivre en ce sens.

Parce que, du boulot, elle va en avoir, cette jeune femme. Ne serait-ce déjà que d’appuyer, auprès de la Commission européenne, la mise en place de cette Caisse de Rassurance, (CCR), indispensable à la future bonne marche de l’APST.

Autre sujet, de taille, la poursuite de l’assistance aux entreprises du tourisme, particulièrement ces remboursements de PGE qui demeurent encore problématiques pour certaines entreprises du secteur.

Si d’ailleurs, au passage, Olivia Grégoire pouvait jeter un œil sur la gestion d’Atout France, ce ne serait pas une mauvaise chose.

Autre sujet urgent : la pagaille improbable dans les aéroports qui pénalise non seulement les passagers mais également les agences de voyages qui n’en peuvent plus.

Enfin, ce qui ne va pas non plus être une partie de plaisir, il va falloir faire reconnaître auprès du gouvernement, l’importance économique du tourisme, à l’heure ou justement, notre économie aurait tendance à battre un peu de l’aile.

Et c’est au pied du mur que l’on verra la maçonne !