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L’édito de Dominique Gobert : le coup de massue… de Mas !

Outre ses talents politiques, son aptitude à arriver à ses fins (qui sont parfois impénétrables), Jean-Pierre Mas, président des Entreprises du Voyage, sait écrire. Bien. Il ne s’en prive pas d’ailleurs…

A preuve ses nombreux courriers, « ouverts » la plupart du temps, envers tout ce qui bouge ou qui ne va pas nécessairement dans son sens. Ce qui me réjouit souvent, me navre parfois, mais dans l’ensemble, ça fait une belle moyenne.

Comme souvent, je vous dis tout. Le printemps arrivant, j’ai pris la douloureuse décision, ô combien difficile, de procéder à un grand ménage de mon bureau. Bien m’en a pris. Au fond d’un tiroir se trouvait un petit fascicule, légèrement jauni par le temps et l’inconfort d’un tiroir encombré de vieux stylos et autres papiers périmés depuis longtemps. Surprise et stupéfaction en découvrant le titre de l’ouvrage, « Chronique d’un vol avancé » et le nom de l’auteur… Jean-Pierre Mas !

Dominique Gobert, éditorialiste

Un coup de masse (pardon, mais pas possible de l’éviter) sur mon pauvre cerveau.

J’ai lu, d’une traite. C’est bien écrit, c’est drôle, on sent une culture littéraire et cinématographique poussée… et surtout, j’ai tout compris sur une certaine animosité marquée par le président Mas envers notre brillante compagnie nationale… Compagnie qu’il remercie très chaleureusement à la fin de cette délicieuse nouvelle et je ne vous en dis pas plus, il vous faudra la lire !

Long préambule, me direz-vous, lecteurs qui envisagez très certainement que je tire à la ligne. Point. Toujours en verve, Jean-Pierre Mas vient de se fendre d’une nouvelle « missive ouverte » à l’ensemble de la profession, faisant part de ses considérations sur la manière de reconnaître le secteur du tourisme selon les dirigeants politiques.

Et de comparer, audacieusement, la prestation de David Collado, le ministre du tourisme de Rep Dom durant le dernier congrès des EdV de Punta Cana, avec l’absence de nomination d’un ministre dans le nouveau gouvernement de Madame Borne.

Soulignant aussi au passage l’absence d’un ministre aux Transports…

Selon toute probabilité, le gouvernement sera complété après les législatives et, comme tous les ministres actuels qui se présentent au suffrage du peuple ne seront pas forcément réélus, Président Macron a prévenu, ils seront écartés… Les places vont être à prendre. D’ailleurs si Madame Borne n’est pas élue, caramba, tout va être à refaire !

En attendant et je rejoins entièrement ce diable de Mas, il faut pour notre secteur, un ministre délégué auprès du (de la) Premier ministre « en raison de la transversalité des sujets, soit d’un ministère ayant un pied à Bercy où s’effectuent les arbitrages et un pied aux Quai d’Orsay afin, (…) d’impulser et de coordonner la promotion de la destination France à l’étranger ».

Mas émet donc le souhait « que Jean-Baptiste Lemoyne qui a parfaitement compris les enjeux économiques et sociaux de notre secteur soit reconduit dans ses fonctions. Ce serait un signe positif pour des entreprises qui commencent à relever la tête. »

Lu et approuvé, bon pour accord ?!

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