Retrouvez l'actualité du Tourisme pour les professionnels du secteur tourisme avec l'Echo Touristique : agences de voyages, GDS, prestataires spécialisés, voyagistes

L’édito de Dominique Gobert : crise, il est urgent de s’unir

Excellente nouvelle qui vient de tomber à l’attention des professionnels du tourisme : le fonds de solidarité, mis en place par le gouvernement afin de venir en aide à ces mêmes professionnels, va être ouvert davantage…

Mais cela sera-t-il suffisant ? Pas assez, aux dires du syndicat des agents de voyages, lequel demande la poursuite des « discussions avec le gouvernement pour un accès plus large au fonds de solidarité, le dispositif actuel ne permettant pas de répondre aux besoins d’une majorité d’entreprises ».

Effectivement, comme disait ma mère-grand, « qui ne tente rien n’a rien » !

Seul problème, mais nez en moins (ben oui, j’aime bien), donner quelques subsides à ces malheureuses entreprises, c’est bien, encore faudrait-il que cela ne dure pas aussi longtemps que les contributions (c’est toujours ma mère-grand qui s’exprimait ainsi…).

Parce que, d’une part, il faudra bien un jour rembourser. D’autre part, force est de constater que cette reprise de septembre, tant attendue et même prévue par les plus experts devins de bas étage, n’est toujours pas là.

Et que, faut-il encore une fois le répéter, pour que toutes ces entreprises fonctionnent, il leur faut des clients. En clair, il est indispensable de rendre les déplacements possibles et totalement sains.

Dominique Gobert, éditorialiste

Il est aussi indispensable de rassurer, si tant est que cela soit possible, les voyageurs de reprendre leurs déplacements. Faut dire que face à une communication dramatique et anxiogène, venue de la part de technocrates qui vivent bien blottis dans leurs petits bureaux, c’est loin d’être gagné.

Mon excellent ami Jean-Louis Baroux, fondateur et ancien Président d’Air Promotion Group, fait ce triste constat dans une tribune publiée chez nos confrères de Tourmag (personne n’est parfait).

Non seulement Baroux fait ce constat mais il ouvre des pistes et surtout en appelle à l’Union sacrée de tous les acteurs du voyage.

Là, il n’a pas tort. Pour le moment, c’est plutôt du style « chacun pour soi ». Les avionistes d’un côté, les hébergeurs-restaurateurs d’un autre, les discothèques encore d’un autre et tout à l’avenant.

Quant aux gouvernements, on a beau se trouver à l’ère de la mondialisation, c’est du pareil au même : tout le monde est dans une mouise noire, mais pas question de tenter une harmonie mondiale. Même les labos pharmaceutiques, au lieu de confronter leurs recherches et établir un partage des connaissances, font bande à part, chacun dans leur coin. Mais, c’est vrai, il y a tellement de fric à pomper à l’arrivée…

Baroux, en honnête homme qu’il est, tape du poing sur la table et exprime une colère légitime : puisque les pouvoirs publics sont incapables de s’entendre, il est vital que tous les acteurs de ce monde du voyage se regroupent et « prennent les affaires en main ».

Pour lui, il est urgent que tous les professionnels, agents de voyages, voyagistes, compagnies aériennes, constructeurs d’aéroplanes mettent en place quelques actions de lobbying afin de redonner confiance aux clients-voyageurs, le nerf primordial de la survie de toutes ces entreprises.

Comment ? Là est la question, comme disait ce vieux William. En organisant de grandes campagnes de pub, me disait Jean-Louis Baroux. J’avoue mon scepticisme…

En revanche, d’accord avec lui pour organiser cette Union sacrée » car, tel qu’il le dit, « si une telle initiative n’est pas prise, il ne faudra pas s’étonner que les écologistes prennent le contrôle de la communication, et ce ne sera bon pour personne » !

Le prochain Forum organisé par Eventiz Media Group à Evora (5 et 6 novembre prochain), consacré au Tourisme de demain, pourrait aussi ouvrir quelques pistes…

A lire aussiLe fonds de solidarité est renforcé pour les entreprises du voyage

Laisser votre commentaire (qui sera publié après moderation)

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Dans la même rubrique