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Le Louvre rouvre ses portes après trois mois de fermeture

Le Louvre rouvre ses portes après plusieurs mois de confinement qui lui ont coûté 40 millions d’euros de recettes. Le musée n’avait jamais été fermé aussi longtemps depuis la deuxième Guerre mondiale.

Après trois mois et demi de fermeture pour cause de pandémie de Covid-19, le Louvre rouvre ses portes ce lundi 6 juillet. Mais sans l’affluence des grands jours. Les foules habituelles de touristes américains, chinois, coréens, japonais, brésiliens sont toujours absentes. Habituellement, 75% du public du musée est formé d’étrangers. Mais pour l’instant, seuls les Européens des pays proches pourront commencer à revenir. Sans doute au compte-gouttes au début.

Durant le confinement, le musée a perdu 40 millions d’euros de recettes. Il n’avait jamais fermé si longtemps depuis la deuxième Guerre mondiale. Conséquence, la direction s’attend à trois années difficiles, sachant que le total des billets vendus en 2020 sera très loin du record de plus de dix millions atteint en 2018.

30 000 œuvres accessibles

Tout le dispositif de visite a été longuement étudié pour éviter tout incident sanitaire. Les équipes logistiques se montrent confiantes car les lieux sont très spacieux.

L’accès devant la Pyramide est prévu sur trois files, chaque visiteur devant avoir apporté son masque : il y aura ceux qui viendront pour leur rendez-vous horodaté qu’ils auront réservé sur internet depuis le 15 juin, ceux qui arriveront à l’avance pour un horaire ultérieur réservé, et, enfin, ceux qui viendront dans l’espoir de trouver des places.

Les salles les plus fréquentées seront ouvertes de même que celles abritant des collections très populaires auprès du public de la région parisienne comme les Antiquités de l’Égypte, de la Grèce et de Rome.

Environ 30% des collections ne seront pas accessibles dans les premières semaines et mois, comme la sculpture française du Moyen-Âge et de la Renaissance ou les arts d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques. Il restera cependant encore beaucoup à voir : un visiteur intrépide pourrait théoriquement au pas de course voir plus de 30000 œuvres en parcourant une surface de 45000 mètres carrés.

Les groupes de 25 autorisés au Louvre

Ces jauges d’affluence ont un avantage : il sera plus agréable de se promener dans les enfilades de salles, sans l’affluence habituelle et les innombrables selfies. Les vestiaires resteront fermés. De même que les distributeurs automatiques. Inutiles d’apporter manteaux, casques de moto ou bagages. Un fléchage en bleu indiquera les sens des parcours, qui seront obligatoires en cas d’affluence, et sans possibilité de retour en arrière. Des marquages au sol sont prévus, notamment devant la Joconde pour éviter les attroupements.

Seule exposition temporaire : dans la Petite Galerie, « Figure d’artiste », qui était là avant le confinement, a été prolongée. Réduite, très didactique et agréable, elle présente une sélection de certaines plus belles peintures, notamment des portraits dont s’enorgueillit le Louvre, de Rembrandt à Dürer, de Delacroix à Vigée-Lebrun.

La saison qui devait être consacrée aux génies de la Renaissance au printemps a été reportée. Il faudra attendre octobre pour ses deux grandes expositions, « Le Corps et l’âme. De Donatello à Michel-Ange » et Albrecht Altdorfer, maître de la Renaissance allemande. Soucieux de la situation difficile des guides-conférenciers indépendants, le Louvre a choisi d’accepter les groupes de 25 personnes maximum, qui devront être équipés de casques et de micros.

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