Le conflit s’enlise à la SNCM
Les ministres de l’Economie et des Transports, les syndicats et la direction de la SNCM se sont séparés à Marseille sur un constat d’échec.
La nouvelle table ronde tenue hier, la deuxième de la semaine, a tourné au dialogue de sourds, gouvernement et syndicats ne parvenant à trouver un terrain d’entente sur les moyens de mettre un terme à trois semaines d’un conflit né du projet de privatisation de la SNCM.
A la sortie de la réunion, qui a duré près de cinq heures, le ministre de l’Economie a souligné l’urgence de reprendre le travail à la compagnie maritime qui dessert la Corse et le Maghreb : « Chaque jour qui passe l’enfonce un peu plus, a déclaré Thierry Breton. Nous ne sommes plus loin du dépôt de bilan. Il est impératif de reprendre le travail pour la survie de l’entreprise ».
La principale pomme de discorde concerne la part de l’Etat dans le capital de la SNCM. Les syndicats plaident pour que ce dernier reste majoritaire. Le gouvernement veut limiter sa participation à 25% afin de respecter les exigences de Bruxelles.
Thierry Breton a précisé mercredi sa version des choses.
