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La Guadeloupe toutes voiles dehors

Loueurs de voiliers et TO croisent le fer dans les eaux guadeloupéennes. Monocoques et catamarans multiplient les escales dans l’archipel. Une autre façon de voyager, ouverte aux loups de mer comme aux navigateurs amateurs.

Au gré des alizés, une pléiade de croisières s’organise dans les eaux guadeloupéennes. En huit jours, les voiliers peuvent choisir un mouillage différent chaque soir. De Grande-Terre à Basse-Terre (les deux ailes de l’île principale), des Saintes à Marie-Galante, en passant par les plus confidentiels îlots de Petite Terre, il fait bon papillonner toutes voiles dehors. Reste à choisir la formule ad hoc avant de larguer les amarres. Débutants et dilettantes effectueront une réservation à la cabine, avec skipper à bord, tandis que les voileux préféreront l’option bare boat (sans équipage). Sunsail en fait sa spécialité, avec des prix très serrés cet hiver (à partir de 1 175 E pour un monocoque de six passagers).

La concurrence s’intensifie sur ce marché porteur, avec notamment le retour de VPM sur les pontons de la marina Bas-du-Fort, et l’arrivée de Switch en Martinique. Pour autant, ces dernières années, les loueurs de voiliers ont souvent ramé dans l’archipel français, auquel les îles vierges britanniques et les Grenadines font de l’ombre. Professionnels et navigateurs saluent pourtant le charme de la Guadeloupe vue du pont d’un bateau.

Le problème est ailleurs : concurrencées par des îles hispanophones plus accueillantes, les Antilles françaises ont bu la tasse de 2001 à 2003. Mais pour la première fois depuis quatre ans, elles ont redressé la barre en 2004 (+5 % pour les arrivées françaises).

Et le Comité du tourisme des îles de la Guadeloupe poursuit sa politique de reconquête. L’ouverture, en octobre 2005, d’une antenne européenne à Paris, devrait l’aider à tirer le bon bord en France. La voile compte parmi les axes de diversification et de communication de la destination, exposante au récent salon nautique de Paris. Et la Route du Rhum créera l’événement, fin 2006. Les pointures de la course transatlantique en solitaire deviendront alors les ambassadeurs naturels de Karukera, l’île aux belles eaux.

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