La franchise Nouvelles Frontières en question
Alors que le nouveau contrat mandataire ne sera présenté qu’en octobre, le projet de franchisation de 32 agences trouve déjà un écho positif chez certains franchisés NF.
"Nous ne sommes pas des vautours et personne ne se réjouit de ce qui arrive aux salariés de TUI France, commente Christian Rochette, le président de l'Association des Mandataires et Locataires-Gérants (MLG) de Nouvelles Frontières. Mais il est certain que parmi les mandataires actuels, il y en a qui veulent se développer, et seront donc intéressés par la reprise en franchise d’un ou plusieurs points de vente NF".
Alléger les coûts fixes et la masse salariale
"Cela ne va pas se faire en quelques jours et il faudra discuter, la démarche étant individuelle et au cas par cas, chaque mandataire ayant son profil d’entrepreneur et chaque agence ses spécificités : implantation, loyer, clientèle, volume d’affaires, coût salarial. Mais des discussions vont s’ouvrir, c’est certain. Rien toutefois ne se concrétisera avant, au mieux, le printemps prochain".
Pour Christian Rochette, cet intérêt envers la franchise va "dans le sens de l’histoire" et la nécessité pour les grands groupes comme TUI ou Thomas Cook d’alléger leurs coûts fixes. "Mais ils doivent trouver des partenaires qui assureront la pérennité de l’activité avec efficacité et donc leur présenter un projet qui tient la route".
Un nouveau contrat en octobre
Déjà franchisés NF ou pas, les candidats à la reprise d’une ou plusieurs des 32 agences listées par la direction de TUI France dans le projet de franchisation regarderont donc avec attention le nouveau contrat de mandataire, en cours de finalisation, qui doit être présenté en octobre prochain.
"Il devrait nous être moins favorable", prédit Christian Rochette avec une rémunération à la performance, et donc une baisse des commissions de base, mais surtout un changement de dates pour le paiement des commissions qui interviendrait au départ du client et non plus à la réservation comme actuellement, "ce qui aura des conséquences sur la trésorerie".
"On verra où est placé le curseur quand le contrat nous sera présenté. Il faudra discuter aussi de l’ouverture de la distribution à d’autres TO et de l’évolution de la production des marques de TUI France avec un resserrement actuel qui nous inquiète. C’est le pragmatisme qui prévaudra".
