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La bataille du ciel corse

L'offre est en croissance de 20% sur la prochaine saison d'été, notamment grâce à easyJet, Volotea et XL Airways. Un essor qui devrait toutefois être rapidement limité.

Les professionnels corses en sont persuadés. Le transport aérien est la clé du développement du tourisme. L'Agence du Tourisme Corse a donc %%HORSTEXTE:2%%pris son bâton de pèlerin pour développer des lignes, soutenue par les chambres de commerce qui proposent des mesures incitatives, notamment des abattements sur les redevances. Résultat : pour la saison été, d'avril à octobre 2013, 2,9 millions de places seront proposées, soit une croissance de plus de 20% par rapport à l'an dernier.

Le transport aérien vers la Corse, autrefois réservé aux compagnies nationales, a évolué rapidement. De moins de 2,5 millions de passagers en 2005, il est passé à près de 3 millions en 2012 avec près de 200 000 passagers étrangers en vols réguliers. À côté d'Air Corsica et d'Air France, ce sont les compagnies low cost qui ont multiplié les vols, notamment easyJet, Volotea, XL Airways ou Transavia. Le trafic low cost représente déjà 30% du trafic sur Ajaccio et 74% sur Bastia pendant l'été. Certaines veulent aller encore plus loin, notamment pour attirer les clientèles étrangères et pour doper la basse saison.

Les low cost ont peu de marge

La forte présence d'Air France sur place, le système de subventions pour la DSP (délégation de service public) et l'attachement à Air Corsica, détenue à 66% par la collectivité territoriale, ne laissent toutefois que peu de marge. « On ne peut pas desservir la Corse depuis Orly, à cause de la DSP. Même depuis Roissy, easyJet, par exemple, se trouve face à des compagnies subventionnées » explique ainsi Jean-Marc Serra, l'ancien directeur de l'aéroport Sud Corse de Figari. De fait, beaucoup s'interrogent sur les raisons du maintien de lignes subventionnées depuis Orly, d'un montant de 41 millions d'euros pour 1,2 million de passagers. « Cela fait des années que l'on explique qu'il faut des prix bien plus bas pour remplir les ailes de saisons et l'hiver entre novembre et février » explique un hôtelier de Figari, dans le sud de l'île. « Air France et Air Corsica desservent la Corse par défaut (…) il faut faire confiance au marché » ajoute Jean Marc Serra.

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