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Gérer le stress en agence

Un mauvais stress, qui pollue la vie d’une équipe, peut entraîner beaucoup de dégâts (chute de la productivité, catastrophe sociale…) et même faire couler une agence. Comment redevenir zen ?

Toujours plus et plus vite ! Conséquence : les éclats de voix dépassent les bornes, les arrêts maladie se multiplient, le turn over s’accélère. Relation client, qualité de service et résultats plongent. Le mot stress, du latin stringere (serrer, contenir), désigne la réponse de l’organisme aux stimuli. Il est provoqué par deux hormones : l’adrénaline, qui booste l’oxygène, et le cortisol, qui accélère la synthèse des sucres. Il y a le bon et le mauvais stress. Le bon, normal, est moteur d’efficacité et de réaction au danger. Le mauvais, boulimique, exacerbe l’émotivité, surdose l’adrénaline, qui devient un poison et ronge les systèmes digestif et cardio-vasculaire. Trop de cortisol fait baisser les anticorps. Ce stress, nocif et contagieux pour les personnes, l’est aussi pour les entreprises.

IDENTIFIER LES RACINES DU MAL

Il faut en rechercher les causes profondes : charge de travail disproportionnée, organisation déficiente rendant tout urgent, lieu de travail austère, procédures archaïques mettant une pression inutile, crise (crainte de licenciements, par exemple) aggravée par le mystère et le silence de la direction, décisions injustes, jalousies, ambiance délétère, clients agressifs, trop de paroles ou pas assez… Le stress vient-il d’un chef ou d’un sous-chef, d’un semeur de zizanie, de tout ou partie des salariés, de problèmes personnels cachés ? L’aide d’un consultant, d’un coach ou d’un psy peut s’avérer utile pour ne pas se cacher la vérité. Selon la ou les causes du mal, la réponse doit être adaptée. Les solutions pour gérer le stress de l’agence comme celui des individus se résument en quelques mots : réorganisation et coupures, travail des pensées pour modifier les comportements. Le responsable doit repenser sa manière de travailler et d’agir, faire des coupures (séminaire de remise à plat du relationnel, par exemple), revoir son organisation (réajustement de postes, horaires et plannings, allégement des procédures, participation plus équilibrée aux éductours…). Individuellement, il est bon de réaménager son quotidien autour d’une meilleure hygiène de vie : ressourcement, respiration, activité physique, régime alimentaire et consommation d’eau, sommeil, sevrage des excitants, médicaments ou drogues, Spa, hammam, luminothérapie, médecines douces, rire, chant, théâtre… L’agence peut devancer ces attentes en organisant des temps – voire un espace – de pause et de relaxation, ou en informant et en favorisant (par le comité d’entreprise, si elle en dispose) l’accès à des activités extérieures ou la consultation de spécialistes. Tout le monde en sortira gagnant.

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