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Du Tibre à la villa BorgheseRome infernale et champêtre

C’est l’un des contrastes les plus étonnants de la Ville éternelle. Très polluée – les rives du Tibre sont désertées tant les effluves sont tenaces -, Rome est pourtant constamment en fleurs. Magnolias, orangers, caoutchoucs, bougainvillées, saules, tilleuls et conifères se disputent asphalte et terrains vagues, forums romains et villas baroques. Pas un balcon sans un débordement de végétaux. Lorsqu’on grimpe au sommet de l’une des sept

C’est l’un des contrastes les plus étonnants de la Ville éternelle. Très polluée – les rives du Tibre sont désertées tant les effluves sont tenaces -, Rome est pourtant constamment en fleurs. Magnolias, orangers, caoutchoucs, bougainvillées, saules, tilleuls et conifères se disputent asphalte et terrains vagues, forums romains et villas baroques. Pas un balcon sans un débordement de végétaux. Lorsqu’on grimpe au sommet de l’une des sept collines qui dominent la ville, on est surpris par la densité chlorophylle de Rome. Ses habitants s’adonnent avec passion à l’art floral et en profitent largement dans les innombrables jardins et parcs. Visiter la villa Borghese, c’est aussi déambuler dans ses jardins, qui s’étendent au-dessus de la villa Médicis. Impossible de faire le plein d’oeuvres du Titien, du Caravage…, sans aller ensuite flâner dans les allées ombragées du parc, qui abrite aussi un jardin zoologique. Le gigantesque parc Pamphilii, où pique-niquent les Romains, offre une autre escale champêtre revigorante.

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