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Disneyland Paris sait mieux valoriser ses visiteurs

Le parc parisien termine son exercice sur un chiffre d’affaires stable pour ses activités touristiques, avec une fréquentation en baisse. Malgré un premier semestre difficile, des signes d’embellie ont été perçus.

Baisse de la fréquentation et hausse de la dépense : c’est l’équation qui aura marqué cet exercice 2010, clos le 30 septembre. Avec 15 millions de visiteurs (15,4 en 2009) et un taux d’occupation de 85,4 % (- 1,9 %), Disneyland Paris a attiré moins de visiteurs, mais ils se sont montrés plus enclins à la dépense. Ainsi, chacun d’entre eux a déboursé en moyenne 45,30 E, un montant en hausse de 2,4 %, et 209,78 E dans les hôtels (+ 4,2 %). Après avoir surtout cherché à préserver – à l’aide de promotions – les volumes en 2009, le parc, qui voulait cette année donner la priorité à la hausse des dépenses, semble avoir atteint son objectif. « En 2010, nous avons souhaité tirer les enseignements de 2009 et de la crise, explique Philippe Gas, président d’Euro Disney SAS. Nous avons développé une connaissance plus fine des comportements de notre clientèle et des leviers à actionner pour rétablir le panier moyen. »

LE MARCHÉ FRANÇAIS PROGRESSE

Au final, le chiffre d’affaires des activités touristiques est resté stable, à 1,2 MdE. L’exercice a été relativement contrasté. Alors que le premier semestre (débuté en septembre 2009) s’est soldé sur un repli de la fréquentation des parcs et des hôtels, entraînant un recul du chiffre d’affaires de 7 %, la fin de l’exercice a été marquée par un regain de dynamisme. « Après le lancement de la Nouvelle Génération Disney (en avril, ndlr), nous avons observé une nette amélioration de la fréquentation de nos parcs et de l’occupation de nos hôtels, ainsi qu’une progression de la dépense par visiteur », relate Philippe Gas, soulignant que cette amélioration s’est poursuivie mois après mois, et que le parc a enregistré une fréquentation record au cours du second semestre. Première clientèle du parc (51 % des visiteurs), le marché français a poursuivi sa progression (+ 3 %), l’espagnol (9 % des visiteurs) gagne un point, quand l’italien, une cible à fort potentiel que le parc souhaite développer, progresse de 3 %. La clientèle britannique, son deuxième marché, est toujours en net repli (- 18 %). Par ailleurs, sur l’ensemble de ses activités, le groupe a réduit ses pertes (39,9 ME contre 55,5 ME en 2009), grâce, entre autres, à une importante vente immobilière qui a permis de rentrer 47 ME dans les caisses. Il a aussi légèrement réduit sa dette (1,93 MdE contre 1,97 MdE). Pour l’exercice 2010-2011, Philippe Gas se montre « prudemment optimiste » : « On perçoit l’amélioration, mais il faut rester prudent, quand on voit les perturbations sociales en France en octobre ou l’annonce du plan d’austérité en Grande-Bretagne. »

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