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Delphine Pons (Parc Astérix) : « Nous pouvons opérer le parc sans protocole sanitaire particulier »

Plus de protocole sanitaire, fréquentation en hausse et hôtels qui font le plein : le Parc Astérix entrevoit l’année 2022 avec sérénité. Entretien avec Delphine Pons, la directrice générale du plus gaulois des parcs de loisirs.

L’Echo touristique : Le Parc Astérix a démarré la saison le 9 avril. C’est la première fois, depuis deux ans, que vous pouvez ouvrir à une date normale…

Delphine Pons : Cette réouverture a une saveur particulière, c’est vrai. Le fait de pouvoir rouvrir à la date prévue dans le calendrier est rassurant pour nous comme pour nos visiteurs. Mais, surtout, nous avons pu rouvrir dans des conditions d’exploitation normales. C’est-à-dire avec toutes nos attractions et tous nos spectacles, et sans protocole sanitaire particulier. Ces deux éléments sont fondamentaux. Et puis, même s’il est tôt pour avoir une vision précise du déroulé de la saison, nous venons de vivre quatre très belles semaines de vacances de printemps. C’est un indicateur, là aussi, rassurant : cela montre l’appétence du marché pour les parcs de loisirs.

Qu’en est-il dans vos trois hôtels ?

Delphine Pons : Nos hôtels ont été complets, ou presque, pendant toutes les vacances. Ce sera également le cas lors des grands week-ends à venir, comme ceux de la Pentecôte ou de l’Ascension. Nous avons aussi la chance d’avoir la météo de notre côté, et c’est un facteur qui joue beaucoup. Tout ça s’inscrit dans la suite de notre premier trimestre 2022/2023 (l’année fiscale du Parc Astérix commence le 1er octobre, NDLR), qui comprend les saisons d’Halloween et de Noël, pendant lesquelles nous avons très bien fonctionné. Alors, évidemment, la saison est encore longue, et nous approchons des mois essentiels que sont juillet et août. Mais, pour l’instant, nous sommes en avance sur nos objectifs. Et nous pouvons dire que le Parc Astérix retrouve un semblant de normalité. Tout se passe bien, et la satisfaction de notre clientèle est au rendez-vous. C’est le point le plus important. Et c’est parce que nous pouvons opérer normalement.

Malgré la crise, avez-vous pu réellement investir dans des nouveautés ?

Delphine Pons : C’est un impératif dans notre industrie. Même si les deux années de crise sanitaire ont pesé lourd sur l’activité et sur les finances du Parc Astérix, nous avons la chance d’avoir un actionnaire solide, la Compagnie des Alpes, qui a confiance en notre projet et au potentiel de développement du site. Donc, nous avons investi cette année comme toutes les autres. Avec Tonnerre 2 Zeus, une version modernisée de l’une de nos attractions culte, le retour de Main Basse sur la Joconde, un spectacle emblématique, un nouveau char pour notre Défilé Gaulois, le retour des animations de rue, etc… D’ici quelques jours, nous lancerons également un nouveau spectacle, Les Plongeons de l’Olympe, dans le théâtre de Poséidon, qui accueille 3 000 spectateurs. Nous avons de grands projets pour 2023. Mais, surtout, retrouver toutes ces possibilités nous permet d’ajouter de la capacité de divertissement dans le parc. C’est ce qui préserve l’expérience client.

Sans spectacles, il y a trop d’attente dans les attractions ?

Delphine Pons : C’est un peu ça. Pour qu’on trouve le bon équilibre, et que l’expérience prévue soit préservée, nous devons disposer de toutes ces capacités. C’est, entre autres, pour cela qu’il est difficile d’opérer convenablement avec un protocole sanitaire strict, comme nous l’avons connu. Sans spectacles ou presque, avec les règles de distanciation, le port du masque… Ce sont des éléments qui impactent l’expérience de nos visiteurs. Il n’y a plus qu’à espérer que la situation sanitaire continue de s’améliorer. Cette période a au moins eu une vertu : nous sommes prêts à remettre rapidement en place le protocole sanitaire, si cela était nécessaire. Nous avons appris. Mais, à date, nous préférons nous projeter sur une année qui se passe normalement jusqu’au bout.

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