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Dans la Grèce antique, les Dieux avaient vue mer

Références sans équivalent, Athènes et le Péloponnèse restent des valeurs sûres pour les touristes français. Mais ne sont plus des destinations de masse.

Il faut évidemment aimer les vieilles pierres et supporter la chaleur. Si les deux conditions sont réunies, la découverte d’Athènes et du Péloponnèse a beau être un classique parmi les classiques, elle reste un passage obligé dans la carrière touristique de tout globe-trotter qui se respecte. En 2010, effrayés par les grèves à répétition, les touristes ont boudé la destination. Résultat : la saison a été très mauvaise. Cette année, la Grèce est loin d’avoir surmonté sa crise économique, mais le climat social s’y est apaisé. À l’heure où le monde arabe est à son tour déserté, le pays des Dieux connaît donc un retour en grâce, avec des réservations en hausse de 20 % à 30 % par rapport à l’an dernier. Mais la Grèce continentale n’en bénéficie pas autant que Corfou, Rhodes ou la Crête.

LES CLUBS FONT DES EFFORTS

Même si pour les Français, qui aiment tant mélanger farniente et culture, elle reste une valeur sûre, en séjour comme en circuit ou en autotour, « ce n’est plus une destination de masse », commente Jean Brajon, directeur général d’Héliades. La faute, selon lui, « à la mauvaise réputation persistante d’Athènes, la porte d’entrée du Péloponnèse, encore perçue comme une ville polluée et caniculaire ». Une image négative qui continue aussi de coller à l’hôtellerie locale. La plupart des clubs opérés par les voyagistes français dans la région font pourtant de vrais efforts pour se maintenir à niveau. « On a investi cet hiver dans une complète rénovation de notre club Lena Mary », confirme Jasmina Leray, directrice de production mainstream chez Nouvelles Frontières. Et même si le nombre d’hôtels balnéaires en brochure tend à baisser, les séjours demeurent des produits incontournables, car très rémunérateurs. Dans ce musée à ciel ouvert, les excursions se vendent comme des petits pains.

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