Crash à Toronto : Delta propose 30 000 dollars aux passagers
La compagnie aérienne Delta a annoncé offrir 30 000 dollars aux passagers de l’avion qui s’est écrasé à l’aéroport de Toronto ce lundi.
Delta Air Lines a annoncé ce mercredi qu’elle offrirait 30 000 dollars à chaque passager de l’avion qui s’est écrasé lundi à l’aéroport de Toronto. Un geste qui « n’est assorti d’aucune condition, et n’a aucune incidence sur les droits » des passagers, a assuré un porte-parole de l’entreprise.
L’accident, qui était survenu lors de l’atterrissage d’un vol en provenance de Minneapolis, n’avait fait aucun mort parmi les 80 personnes à bord (76 passagers et 4 membres d’équipage). 21 passagers avaient été conduits à l’hôpital, dont 3 avec des blessures « critiques ». Aucun d’entre eux n’était cependant en danger de mort, selon The Globe and Mail.
« La sécurité est intégrée à notre système »
Durant la semaine, l’aéroport Pearson continuait d’accuser des retards et annulations de vols, tandis que les enquêteurs s’efforçaient de déterminer la cause de l’accident et que l’on commençait à retirer des parties de l’épave. Les retards persisteront le temps d’inspecter la piste, afin de s’assurer de son bon état, a précisé Jake Keating, directeur de service de l’aéroport, cité par La Presse Canadienne.
L’avion avait atterri brutalement sur le tarmac de l’aéroport, puis avait pris feu et s’était retourné brutalement, comme le montre une vidéo qu’Ed Bastian, PDG de Delta, a qualifié d’« horrifiante ». Lors d’une prise de parole, M. Bastian a salué le travail des intervenants et de l’équipage de l’appareil, et tenu à rassurer les voyageurs. « La réalité, c’est que la sécurité est intégrée à notre système. Voyager en avion aux Etats-Unis est le moyen de transport le plus sûr qui soit, point final. »
🔴 Vidéo impressionnante du crash du CRJ900 de Delta, hier soir à l’aéroport de Toronto.
▫️Aucune victime à déplorer. pic.twitter.com/TJoxd6KFCd
— air plus news (@airplusnews) February 18, 2025
Selon The New York Times et La Presse, certains passagers ont déjà pris des mesures légales. Rochon Genova, un cabinet d’avocats canadien, a déjà annoncé avoir été contacté par deux d’entre eux. L’un dentre eux, selon lui, avait dû retourner à l’hôpital en raison d’une possible blessure à la tête survenue alors que les ceintures de sécurité se sont détachées.