Retrouvez l'actualité du Tourisme pour les professionnels du secteur tourisme avec l'Echo Touristique : agences de voyages, GDS, prestataires spécialisés, voyagistes

Air France veut alléger ses coûts à tout prix

La volonté du transporteur de réduire ses coûts sur le court-courrier passe par le lancement d’un nouveau siège et peut-être par la création d’une base low cost à Nice avec Transavia.

Air France renforce sa stratégie low cost en 2010, avec un nouveau siège et, peut-être, une plate-forme low cost depuis Nice, selon le quotidien La Tribune. Toujours à la recherche d’un modèle économique rentable et conquérant sur le court et le moyen-courrier, la compagnie a présenté la semaine dernière un siège « allégé », de 40 % de son poids originel, orienté à 15°, désormais non-inclinable et qui équipera à partir d’aujourd’hui et progressivement les 37 avions de la flotte court-courrier, composée d’A 319, A 320 et A 321. Avec ce nouveau siège, permettant un gain de place entre les sièges de 5 cm à 7,5 cm, selon les appareils, la compagnie espère rajouter une rangée de fauteuils portant par exemple la capacité d’un A 320 à 178 sièges et celle d’un A 321 à 212. C’est aussi un moyen pour elle de réduire la charge de ses machines de 750 kg et d’économiser ainsi 1 700 tonnes de kérosène, « soit l’équivalent de 650 Paris-Marseille », selon AF-KLM, et de réduire ses émissions de CO2 de 5 200 tonnes par an. La première ligne pourvue de cette nouveauté est celle reliant Paris Orly à Toulouse. Le transporteur, qui pour l’heure équipe les appareils effectuant des liaisons intérieures, espère installer ses nouveaux sièges sur des moyen-courriers, une fois réglé, entre autres, le problème de l’inclinaison et du rabattage du siège pour les classes avant. Air France ne fait pas que plancher sur son produit. Selon La Tribune, la compagnie envisagerait d’installer, à Nice, une base low cost avec sa filiale Transavia, desservant les lignes province-province et éventuellement des destinations méditerranéennes. Il faudra, au préalable, négocier avec les pilotes qui avaient reçu, lors de la création de Transavia, la certitude de ne pas subir de transfert d’activité de la maison mère vers la filiale. Un préalable obligatoire pour réaliser, comme Air France le souhaite, une économie de 20 % sur ses escales hexagonales.

Laisser votre commentaire (qui sera publié après moderation)

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Dans la même rubrique