Retrouvez l'actualité du Tourisme pour les professionnels du secteur tourisme avec l'Echo Touristique : agences de voyages, GDS, prestataires spécialisés, voyagistes

Air France : les syndicats s’inquiètent de l’avenir de CityJet

Le SNPL estime que la filiale a été "oubliée" lors de la présentation du plan Transform 2015.

Selon le SNPL France Alpa CityJet, CityJet, la filiale irlandaise d’Air France, a été "oubliée" lors de la présentation du plan Transform 2015 la semaine dernière.

Dans une lettre ouverte au PDG de la compagnie Alexandre de Juniac, le syndicat note que le nouveau pôle regroupant Brit Air, Airlinair et Régional, ne comprend pas CityJet, qui effectue pourtant "le même type d’opérations, à savoir des vols pour Air France, sur des avions de capacités comparables".

"Les navigants de CityJet basés à Paris revendiquent une solution pérenne en France sans perte de revenus et qui leur garantira des conditions de  travail et de rémunération semblables à celles de leurs collègues du groupe Air France" explique le SNPL. Le syndicat, qui dénonce le gel des salaires et de l’ancienneté depuis plus de trois ans, la baisse des primes liées à l’activité et le fait que le personnel CityJet basé à Paris paye l’impôt sur le revenu en Irlande, estime que ces écarts de salaire vont encore progresser.

Le gouvernement,un rempart contre les départs non volontaires ?

"CityJet a servi d’outil de dumping social en France, en alimentant à moindre coût le hub de correspondance de Roissy-CDG grâce à des avions et des équipages soumis au droit irlandais. A ce titre, la justice française a d’ailleurs condamné CityJet et AF ainsi que leurs dirigeants respectifs pour travail dissimulé", rappelle le SNPL.

Le plan "Transform 2015", qui conduira à des suppresions de postes en raison d'un surrefectif, est également suivi de près par le gouvernement. Le ministre délégué aux Transports et à l'Economie maritime Frédéric Cuvillier, a rappelé qu’il était opposé à "tout plan prévoyant des départs non volontaires" chez Air France et a demandé à ce que la compagnie n’utilise pas les salariés comme variable d'ajustement se substituant à une véritable stratégie. Une posture proche de la position des syndicats. L'Etat est actionnaire d'Air France à 15,8 %.

Laisser votre commentaire (qui sera publié après moderation)

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Dans la même rubrique