Aérien : l’Union européenne ne blackliste pas la Thaïlande
La Commission européenne vient d’actualiser la liste des compagnies soumises à une interdiction ou à des restrictions d’exploitation dans l’UE. Elle a décidé de donner une dernière chance à la Thaïlande, dont aucune compagnie ne figure parmi les 230 noms.
Les compagnies thaïlandaises ne font pas partie des 230 transporteurs aériens recensés sur la liste noire européenne.
Dans le cadre de la mise à jour, ce 10 décembre, de la liste des transporteurs aériens faisant l’objet d’une interdiction ou de restrictions d’exploitation dans l’Union européenne, la Commission n’a ajouté aucun transporteur aérien de la Thaïlande. Une telle décision aurait eu de lourdes conséquences sur l’activité touristique du pays.
La Thaïlande sous surveillance
Si la Commission et l’Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) se disent prêtes, dans un communiqué, à continuer à travailler avec les autorités thaïlandaises en vue de renforcer la sécurité aérienne dans le pays, le ton reste ferme. Celles-ci promettent de suivre "de près l’évolution de la situation". "Si la protection des passagers aériens contre les risques en matière de sécurité l’exige, la Commission pourrait proposer d’inscrire un ou plusieurs transporteurs aériens de la Thaïlande sur la liste", préviennent-elles.
Début décembre, l’Administration fédérale de l’aviation civile américaine (FAA) avait placé les transporteurs de Thaïlande en catégorie 2 en raison de son incapacité à appliquer dans les délais certaines normes de sécurité. Ceux-ci ne peuvent donc plus ouvrir de nouvelles lignes ou fréquences vers les Etats-Unis, ni opérer en partage de code avec les compagnies américaines. En juin, l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) avait déjà appliqué un "drapeau rouge" à la Thaïlande pour les mêmes raisons.
Iraqi Airways entre, Air Astana sort
Peu de changements figurent parmi la liste des compagnies blacklistées par l’Union. A noter toutefois, l’ajout du nom d’Iraqi Airways, "en raison de problèmes de sécurité non résolus". A contrario, le transporteur kazakh Air Astana est le premier de son pays à être retiré de la liste. Il faisait l'objet de restrictions depuis 2009.
