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2003 est morte, vive 2004

Après les attentats du 11 septembre 2001, les professionnels pensaient avoir connu le pire. C’était sans compter sur la crise du Sras qui s’est abattue sur l’Asie en 2003, à laquelle sont venus s’ajouter une guerre en Irak, de nouveaux attentats, mais également un conflit social – en vertu d’une tradition bien française -, sans oublier la pollution du Prestige et la canicule. Difficile d’imaginer pire pour un secteur dont l’activi

Après les attentats du 11 septembre 2001, les professionnels pensaient avoir connu le pire. C’était sans compter sur la crise du Sras qui s’est abattue sur l’Asie en 2003, à laquelle sont venus s’ajouter une guerre en Irak, de nouveaux attentats, mais également un conflit social – en vertu d’une tradition bien française -, sans oublier la pollution du Prestige et la canicule. Difficile d’imaginer pire pour un secteur dont l’activité avait basculé pour la première fois dans le rouge en 2002.

L’année 2003 est morte, vive 2004 ! Si les professionnels du tourisme ne prévoient pas de reprise rapide du marché l’année prochaine, de nombreux indices plaident d’ores et déjà en faveur d’un avenir meilleur. A l’aube de cette nouvelle année, le conflit sur le sol irakien est en passe d’être militairement résolu, les freins à la consommation semblent moins forts que l’an passé et l’épidémie de pneumopathie atypique, contrairement à ce que certains spécialistes prédisaient, tarde toujours à faire son retour. Au contraire, certains signes incitent à faire preuve d’un peu plus d’optimisme. A commencer par des destinations aussi importantes que l’Egypte et la Tunisie, qui retrouvent les faveurs des Français. Pour la première fois depuis plusieurs mois, Air France enregistrait au mois de novembre une hausse de 4,6 % de son trafic global. Fram et Jet tours annoncent de leur côté des prises de commande cumulées depuis le début de la saison d’hiver en hausse respectivement de 6 % et 4,4 %. Même Look Voyages semble sortir la tête de l’eau avec des premiers résultats plus qu’encourageants enregistrés avec son nouveau produit Lookéco. Enfin, les agences de voyages, à qui l’on prédisait le pire à la sortie de l’été, sont – encore ! – parvenues à relever les nombreux défis d’une année qui restera, à n’en pas douter, comme l’Annus horribilis dans les annales touristiques.

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