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1,7 milliard de dollars de fonds aériens sont bloqués par les gouvernements

Les compagnies aériennes mondiales sont confrontées à 1,7 milliard de dollars de fonds bloqués par des gouvernements partout sur la planète, annonce l’Association internationale du transport aérien (Iata).

L’Association internationale du transport aérien (IATA) alerte, dans un communiqué en date du 9 décembre, sur 1,7 milliard de dollars de fonds bloqués par des gouvernements de par le monde, empêchant leur rapatriement. Une situation qui met en péril la connectivité aérienne et les économies locales, d’après le représentant des compagnies aériennes mondiales.

En octobre 2024, 83 % de ces fonds se concentrent dans neuf pays, avec le Pakistan en tête (311 millions de dollars), suivi des zones monétaires africaines utilisant le franc CFA et du Bangladesh. Si certains pays, comme l’Algérie et l’Éthiopie, ont réduit ces blocages, d’autres, comme la zone africaine, le Mozambique et la Bolivie, connaissent une aggravation. À noter que près de 59 % des fonds bloqués proviennent de pays africains, soit environ 1 milliard de dollars. 

 

Pays Montant (en M$) Nbre de mois
(des retenues)
Pakistan
$311
48
Zone XAF
$235
60
Bangladesh
$196
47
Algérie
$193
24
Liban
$142
60
Mozambique
$127
47
Angola
$80
36
Érythrée
$75
96
Zone XOF
$73
12

 

« Les économies souffriront si la connectivité s’effondre »

 » Les gouvernements doivent supprimer tous les obstacles qui empêchent les compagnies aériennes de rapatrier les revenus de la vente de billets et d’autres activités conformément aux accords internationaux et aux obligations conventionnelles », a déclaré Willie Walsh, directeur général de Iata, cité dans le communiqué. « Aucun pays ne veut perdre la connectivité aérienne, qui est le moteur de la prospérité économique. Mais si les compagnies aériennes ne peuvent pas rapatrier leurs revenus, on ne peut pas s’attendre à ce qu’elles fournissent un service. Les économies souffriront si la connectivité s’effondre. Il est donc dans l’intérêt de tous, y compris des gouvernements, de garantir que les compagnies aériennes puissent rapatrier leurs fonds en douceur », y ajoute-t-il. 

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