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Vueling devient la deuxième compagnie à Orly, juste derrière Air France

Alors qu’elle proposait 11 destinations en 2019, la compagnie low cost Vueling met désormais à la vente 50 destinations au départ d’Orly.

Les low cost semblent mieux armées pour profiter de la reprise que les compagnies « legacy ». « Ryanair, easyJet, Vueling, Wizzair vont gagner des parts de marché très significatives », a récemment prophétisé Marc Rochet, patron des compagnies françaises Air Caraïbes et French Bee.

Un sentiment conforté lundi lors la conférence de Vueling à Paris, la première depuis le début de la crise sanitaire. Marco Sansavini, le PDG de cette compagnie du groupe IAG, a présenté sa feuille de route. Ses ambitions ont considérablement évolué depuis que Vueling a récupéré 18 créneaux d’Air France à Orly.

En passant de « 9 avions à 13 » et en ouvrant « 30 nouvelles routes, dont 7 qui n’étaient pas desservies depuis Paris », Vueling devient « la deuxième compagnie internationale après Air France-Transavia et devant EasyJet à Orly », selon Marco Sansavini.

Peu impactée par la guerre en Ukraine, Vueling a bénéficié d’une politique de couverture carburant plutôt forte de la part de sa maison mère IAG. « Nous sommes entrés au premier trimestre avec plus de 70% de notre kérosène couvert. » Par ailleurs, seules deux routes de Vueling allaient vers l’Est et sont stoppées.

Vueling doit travailler sa notoriété 

Dès le 2e trimestre 2022, Vueling atteindra les mêmes capacités que 2019. Et au 4e trimestre de 2022, elle espère avoir atteint 75% de l’activité de 2019. « La crise du Covid nous a permis de renforcer notre flexibilité et d’améliorer encore notre structure de coûts », insiste le PDG, même si la low cost affiche encore une perte opérationnelle de plus de 200 millions d’euros l’an dernier.

Durant la pandémie, la compagnie espagnole a emprunté 260 millions d’euros auprès de banques ibériques. Suffisant pour encaisser les coups et repartir à l’offensive, d’après la direction.

Seul hic pour Vueling, le déficit de notoriété dont elle souffre en France (11%, contre 66% en Espagne). « Nous ne sommes pas assez connus en France », reconnait Marco Sansavini. Pourtant la compagnie low cost transporte un passager sur trois volant entre la France et l’Espagne. Et même un passager sur deux entre Barcelone et la France.

Et si la low-cost observe un niveau de pénétration naturel sur le segment business, Vueling ne compte pas mettre en place une nouvelle politique pour la distribution indirecte. « Notre priorité c’est la digitalisation, les ventes en direct via les API et les NDC », conclut Charlotte Dumesnil, la directrice du développement des marchés internationaux. 

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