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Voyager en Provence en 2100 : le tourisme en question

Entre les risques climatiques à anticiper et l’économie touristique à préserver, la voie est étroite mais réalisable pour la Provence.

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Sur le thème « Le voyage en Provence en 2100 », Provence Tourisme, l’agence de développement touristique du département des Bouches-du-Rhône, a organisé une table ronde hier à Marseille. L’occasion de montrer que les activités touristiques s’adaptent déjà aux enjeux climatiques. D’autant que le territoire est particulièrement concerné par les hausses de niveau et de température de la mer, les incendies de forêts et les canicules estivales.

En préambule, Isabelle Bremond, DG de Provence Tourisme, a rappelé l’importance économique du tourisme : 9% du PIB, 9 millions de touristes extra-départementaux, près de 4 milliards d’euros de recettes, 44 millions de nuitées, 50 000 emplois directs et indirects. « Cette année, nous menons une opération baptisée Caravane, pour aller à la rencontre des professionnels mais aussi des habitants, autour des questions d’urgence climatique, d’évolution des attentes des visiteurs et de l’acceptabilité des résidents. Nous avons commencé par la Camargue, où deux mètres de trait de côte ont déjà été perdus », a-t-elle témoigné.

Cap sur la sobriété

L’intervention de Joël Guiot, contributeur au GIEC et co-président du GREC-Sud (groupe régional d’experts sur le climat), n’a fait que pointer l’urgence de la situation. « Depuis dix ans, la réalité est plus forte que les projections, a-t-il souligné. La Méditerranée se réchauffe plus vite, les canicules s’intensifient, les inondations sont accentuées par l’artificialisation des sols et il y a un conflit d’usage de l’eau entre les touristes et les autochtones. »

Selon lui, la Camargue sera la première région à être inondée, en raison de la montée de la mer d’un mètre prévue dans 75 ans. Didier Réault, vice-président de la métropole, délégué à la mer, a tenu à préciser le travail réalisé sur le terrain mais « l’acceptabilité sociale est dure, car les hectares perdus signifient une perte de riziculture. »

Antoine Nicault, directeur de l’association Air Climat, a insisté sur l’importance de la sobriété, que ce soit en matière d’eau, d’énergie et de foncier, « avant même la compensation carbone », et sur la nécessité de travailler en coopération, tous secteurs confondus.

Le client pas toujours prêt au changement

De son côté, Vincent Gaymard, directeur général du Sofitel/Novotel au Vieux Port et vice-président départemental de l’Umih, a listé toutes les actions déjà réalisées en matière de sobriété dans ses hôtels : zéro plastique, économie d’eau, gestion des déchets. « Cette année, nous avons l’objectif de baisser encore de 10% la consommation d’eau et d’électricité », dit-il.

Et de souligner que le client n’est pas toujours prêt à accepter ces changements : « Il réclame un service correspondant au prix qu’il paye, il veut notamment de la climatisation dès le mois d’avril. Cela demande de la pédagogie ». Ses équipes sont sensibilisées et ont suivi la formation de la Fresque du Climat, « qui bouscule. »

Il est persuadé qu’il existe un consensus entre économie et écologie : « certains touristes internationaux sont déjà très respectueux des mobilités douces, ce qui n’est pas le cas des clients locaux qui viennent en voiture. » D’où l’importance de traiter le sujet environnemental dans sa globalité.

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