UFC-Que Choisir : voyager en célibataire coûte (vraiment) cher
Une étude réalisée par l’UFC-Que Choisir montre que les voyageurs solos doivent débourser en moyenne 400 euros de plus pour partir en vacances.
Le fameux supplément « single ». Selon une étude publiée par l’UFC-Que choisir, et relayée par franceinfo, partir en vacances en célibataire coûte en moyenne 53% plus cher. « En soit, le fait que ce soit un petit peu plus élevé n’est pas forcément choquant. Ce qui nous a surpris et ce qui nous semble non justifié, c’est que ce soit à ce point plus élevé », explique Mathieu Escot, directeur d’étude à l’UFC-Que Choisir, sur la radio du service public.
Pour parvenir à de telles conclusions, l’association de consommateurs a analysé les tarifs des 17 plus grands acteurs du tourisme en France, et comparé les prix de 86 séjours « tout-compris » proposés pour cet été en club vacances, à l’hôtel ou en croisière, en France ou à l’étranger. Elle a pris en compte le transport, le logement, les repas et boissons ou encore les animations. L’UFC-Que chiffre le surcoût moyen par semaine à 400 euros pour les voyageurs solos.
Jusqu’à +149% chez Royal Caribbean !
Côté clubs, les établissements français pratiquent un surcoût moyen de 32% (contre 37% pour des clubs à l’étranger). L’écart peut aller jusqu’à 52% pour des séjours incluant vols et hôtels à l’étranger. Selon l’UFC-Que choisir, les grandes compagnies de croisières « se livrent à un véritable matraquage des célibataires ». L’association a calculé un surcoût moyen de l’ordre de 93%, avec de grandes disparités selon les compagnies. Par exemple, Costa Croisières facture une croisière 34% plus chère en moyenne pour un célibataire, contre 149% chez Royal Caribbean.
« Les suppléments appliqués sont hors de proportion avec les coûts réellement supportés par les professionnels », estime l’UFC-Que choisir. D’autant plus que ces hausses de tarifs n’ont aucune justification économique pour l’association. « L’UFC-Que choisir exhorte les voyagistes à adopter une tarification responsable des vacances en solitaire ».
Pour le client final, l’association fondée en 1951 conseille de « faire jouer la concurrence. Il ne faut surtout pas se contenter d’un seul devis ou de regarder uniquement une destination », conclut Mathieu Escot.
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