Volcan : Iata cite la France comme exemple à suivre
Dénonçant « un système qui ne marche pas », l’association montre la France en exemple qui n’a pas fermé son espace aérien après des vols tests.
« Le système européen actuel chargé d’ouvrir ou non l’espace aérien ne marche pas », a dénoncé Iata hier dans un communiqué. L’association prône l’instauration de « procédures plus précises pour identifier les zones aériennes contaminées par les cendres ». « Notre soucis est la sécurité, mais nous devons nous baser sur des faits et non pas des modèles théoriques non-validés », a-t-elle plaidé.
Pour Iata, la démarche française est l’exemple à suivre : «La France, qui n’a pas fermé son espace aérien après avoir enrichi les données du VAAC (Volcanic Ash Advisory Centre) avec une expertise opérationnelle, est une exception réussie » Cette stratégie ne fait pourtant pas l’unanimité chez les professionnels français. Le SNPL-ALPA incriminait la semaine dernière les autorités qui, avec la validation des vols-tests, « défaussent leurs responsabilités techniques et règlementaires sur des opérateurs privés et leurs pilotes de ligne ».