Vente de Look et Vacances Transat : le calendrier s’accélère
Le processus de cession de Transat France par sa maison mère canadienne est entré dans sa phase finale, avec un repreneur qui pourrait être connu d'ici à deux semaines.
Transat France va t-il tomber dans l'escarcelle du groupe TUI ? Si le géant allemand n'a pas officiellement confirmé avoir déposé un dossier de reprise auprès de la banque Rotshild, mandatée par Transat AT pour s'occuper de la cession de ses filiales Look Voyages, Vacances Transat et TourGreece, il semble aujourd'hui le mieux placé et le plus motivé pour l'emporter.
DER Touristik n'est pas intéressé
De nombreuses sources concordantes en interne indiquent qu'il est sur les rangs, dans la logique d'un processus de consolidation du marché français que ses dirigeants appellent de leurs voeux. Interrogé le 19 avril sur le sujet, Pascal de Izaguirre, président de TUI France, n'a pas souhaité faire de commentaire, mais n'a pas démenti non plus les rumeurs d'intérêt. "Nous avons déjà une activité intéressante, avec de bonnes prises de parts de marché, sans que cela justifie la reprise de Transat France", s'est-il contenté de remarquer.
En revanche, DER Touristik, l'autre groupe allemand également évoqué comme candidat sérieux, et repreneur des activités tour-operating de Kuoni, en 2015, nous a fait officiellement savoir le 20 avril par son service de communication en France "qu'il démentait formellement être intéressé par le dossier Transat France".
Verdict d'ici 10 à 15 jours
Dans son édition du 20 avril, Les Echos mentionnent l'eventualité d'un autre prétendant, le groupe italien Alpitour. Contacté par le correspondant à Rome du quotidien, la direction n'a cependant pas souhaité faire de commentaire.
Le choix de Transat AT pourrait intervenir très rapidement, "d'ici 10 à 15 jours", selon une source citée par les Echos pour une transaction estimée autour de 60 millions d'euros. "Les Canadiens souhaitent aller vite"confirme une autre. Transat France ne fait de son côté aucun commentaire et précise que "C'est business, as usual".
