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Un signe encourageant

L’interdiction, faite à Onur Air, de voler aux Pays-Bas, en Allemagne, en Suisse et en France, alors que dans le même temps, les autorités britanniques, espagnoles, italiennes et belges continuent d’accepter la compagnie charter turque sur leur territoire respectif, souligne combien l’harmonisation européenne en matière de sécurité aérienne est difficile à mettre en place. Et pourtant, que trois pays membres de l’Union européenne, dont l

L’interdiction, faite à Onur Air, de voler aux Pays-Bas, en Allemagne, en Suisse et en France, alors que dans le même temps, les autorités britanniques, espagnoles, italiennes et belges continuent d’accepter la compagnie charter turque sur leur territoire respectif, souligne combien l’harmonisation européenne en matière de sécurité aérienne est difficile à mettre en place. Et pourtant, que trois pays membres de l’Union européenne, dont la France, aient appliqué sans tergiverser (ou presque) le principe de précaution, après que les Pays-Bas aient suspendu les vols d’Onur Air pour manquement aux obligations de sécurité, constitue un signe encourageant avant l’entrée en vigueur, en 2006, de la directive européenne imposant à tous les Etats membres de signaler un incident survenu sur un appareil d’une compagnie extérieure à l’Union. Même s’il est fort probable que les questions de sécurité aérienne continuent de demeurer d’abord du ressort des autorités nationales. A l’image du projet porté par le gouvernement français, qui souhaite mettre en place, avant la fin de l’année, un label de qualité récompensant les meilleures compagnies.

Critiqué par certains, ce projet (qui permettra à chaque TO de faire auditer ses compagnies partenaires, qui se verront attribuer un label bleu si elles satisfont aux critères de référence) aura au moins pour mérite de clarifier les choses. En effet, en l’absence du flou entourant la nature exacte des reproches faits à Onur Air – interrogée sur ce point, la DGAC reste évasive, expliquant que la compagnie ne volant plus, il n’est plus possible de faire de contrôle… -, Marmara aurait très certainement renoncé à faire partir, le week-end dernier, certains de ses clients de Charleroi, en Belgique, contournant ainsi l’interdiction française. Une décision pour le moins discutable, même si le TO, désormais obligé d’affréter des avions auprès d’Aigle Azur et Pegasus, estime son préjudice à 500 000 E par semaine.

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