Turkish Airlines licencie 211 employés après le coup d’Etat manqué
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Militaires, journalistes, fonctionnaires… Et maintenant, Turkish Airlines. Le régime turc n’en a pas fini avec les purges, en représailles du coup d’Etat manqué du 15 juillet. La compagnie aérienne nationale, détenue à 49% par l’Etat turc, a annoncé le 25 juillet le licenciement de 211 employés en raison de leurs liens allégués avec le prédicateur Fethullah Gülen, accusé par Ankara d'être à l’origine de la tentative de putsch.
Une compagnie affaiblie par les attentats
Dans un communiqué, le transporteur explique que cette décision s’inscrit "dans le cadre des mesures nécessaires" contre le réseau de Fethullah Gülen, et contre "des attitudes et des comportements en contradiction avec l'intérêt de notre pays et de notre compagnie". Elle souligne par ailleurs "sa responsabilité de contribuer à la démocratie".
En pleine expansion, Turkish Airlines a enregistré des résultats record en 2015, avec un chiffre d’affaires à 8,9 milliards d'euros (+ 19% par rapport à 2014), et un bénéfice net en progression de 65%. Pour autant, la situation sécuritaire dégradée du pays risque de peser sur son activité en 2016.