Tourcom remonté contre le Snav
« La vocation du Snav n’est pas de faire passer la pilule », lance tout de go Richard Vainopoulos, président de Tourcom, en réaction aux négociations en cours entre le syndicat et Air France.
Comme à l’accoutumée, le trublion Tourcom ne mâche pas ses mots : « Face à une décision qui menace de se traduire par 1500 licenciements, 800 disparitions d’agences et une perte de plusieurs centaines de millions d’euros pour la distribution, force est de constater que le Snav n’a, pour l’instant rien obtenu d’Air France ».
Selon Richard Vainopoulos, si les négociateurs du syndicat ont obtenu un délai de trois mois supplémentaires, avant la disparition des commissions, ce n’est pas par esprit de solidarité. Le patron du réseau d’agences de voyages indépendantes avance deux autres raisons : les GDS ne sont pas prêts, et Air France préfère attendre que son année fiscale soit terminée (traditionnellement le 31 mars). Richard Vainopoulos fustige aussi le pourcentage futur de rémunération fixé par la compagnie aérienne et la campagne de publicité que cette dernière compte orchestrer pour « mieux faire passer la pilule ».
Pour lui, le Snav se considère comme un simple relais d’information, incapable de défendre l’intérêt de la profession.