Sud tunisien encore un peu de désert ?

Les Français aiment la Tunisie et lui restent fidèles. Après une désaffection marquée, à la suite des attentats du 11 Septembre et celui de la synagogue de Djerba en 2002, ils ont repris le chemin de leur destination préférée. Et le gouvernement tunisien espère bien retrouver d’ici quelques années les chiffres de fréquentation de 2001 (1,05 million de touristes français).

Pour conforter ses efforts, il a engagé une vaste concertation destinée à mesurer l’état de ses infrastructures. Car, après presque trente années de tourisme de masse, le temps semble venu de procéder à une remise à niveau, qui fait parfois défaut, notamment dans l’hôtellerie, la formation du personnel, les partenariats entre les divers intervenants, l’artisanat… Les conclusions des différents groupes de travail seront rendues fin juin. Elles devraient aider à valoriser les produits de niche, développés depuis plusieurs années pour une clientèle à valeur ajoutée grâce, entre autres, aux infrastructures de loisirs (11 parcours de golf), aux hôtels de luxe équipés de centres de thalassothérapie et, aussi, au formidable potentiel naturel qu’est le Sud.

Ce petit coin de sable sec réunit tout à la fois les canyons étranglés des oasis de montagnes, les châteaux fantômes de pisé de Tataouine et de Médenine, les dunes farineuses de Douz et de Ksar Ghilane, les palmeraies de Tozeur et de Gabès et l’immensité salée du Chott el-Djerid. Tozeur et Djerba, ses deux portes d’entrée principales, font l’objet de toutes les attentions.

Tozeur se verra équipée d’un golf, le premier dans le désert, en novembre. A Djerba, une station touristique intégrée est à l’étude, ainsi que la construction d’un Novotel, avec espace thalasso. Autant d’efforts que le ministère du Tourisme tunisien espère significatifs et qui seront appuyés par une grande campagne télévisée, lancée sur TF1, à la fin de l’année.

%%HORSTEXTE:1%%%%HORSTEXTE:2%%%%HORSTEXTE:3%%%%HORSTEXTE:4%%